Guerre en Ukraine : l'Elysée annonce un débat et un vote prévu au Parlement

La présidence ne précise pas quand sera organisé ce débat devant les députés et les sénateurs.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le Premier ministre Gabriel Attal lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 7 février 2024. (MATHILDE KACZKOWSKI / HANS LUCAS / AFP)

Le Parlement va débattre sur la situation en Ukraine. L'Elysée a annoncé, mardi 27 février, qu'un débat et un vote auraient lieu au Parlement sur la question du soutien à Kiev, au lendemain de déclarations d'Emmanuel Macron fustigées par les oppositions, car n'excluant pas l'hypothèse d'un envoi de troupes occidentales en Ukraine. Dans un communiqué, la présidence a annoncé que le chef de l'Etat avait demandé au gouvernement de faire devant le Parlement une déclaration "relative à l'accord bilatéral de sécurité conclu avec l'Ukraine" le 16 février, suivie d'un débat et d'un vote.

Cet accord de sécurité "inscrit notre soutien à l'Ukraine dans la durée pour faire échec à la guerre d'agression de la Russie", rappelle l'Elysée, qui ne précise pas la date du débat parlementaire, décidé au titre de l'article 50-1 de la Constitution. Cette annonce intervient au lendemain de déclarations décriées d'Emmanuel Macron. A l'issue d'une conférence internationale de soutien à l'Ukraine à Paris, le chef de l'Etat a affirmé que "rien ne doit être exclu", quant à l'envoi de troupes pour aider Kiev à lutter contre l'invasion russe.

Des propos très critiqués

Ces déclarations ont été vivement critiquées par les oppositions, de La France insoumise au Rassemblement national, qui réclamaient un débat au Parlement avant la publication du communiqué de l'Elysée. Plusieurs alliés européens de la France ont également rejeté l'idée de déployer des soldats en Ukraine. Premier à dégainer, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, déjà hostile à un soutien militaire à l'Ukraine, a estimé que "la guerre contre la Russie serait une folie". A l'extrême droite, régulièrement accusée par la majorité d'avoir été proche de Vladimir Poutine, Marine Le Pen a reproché à Emmanuel Macron de "jouer au chef de guerre" alors que "c'est de la vie de nos enfants dont il parle avec autant d'insouciance".

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