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Guerre en Ukraine : des habitants tentent de survivre dans des zones régulièrement bombardées

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Guerre en Ukraine : des habitants tentent de survivre dans des zones régulièrement bombardées
Guerre en Ukraine : des habitants tentent de survivre dans des zones régulièrement bombardées Guerre en Ukraine : des habitants tentent de survivre dans des zones régulièrement bombardées (France 3)
Article rédigé par France 2 - M. Burgot, S. Guillemot, B. Bervas, D. Padalka, A. Makrushin
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Le 24 août est une date symbolique en Ukraine, marquant l'indépendance du pays vis-à-vis de l'URSS. Une date marquée cette année par les six mois du début de la guerre sur le sol ukrainien. À Kharkiv, dans l'est, de nombreux civils ont fui, mais d'autres restent et tentent de survivre.

C'est une fête nationale bien terne à Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine. Cette ville, devenue le symbole des bombardements russes depuis le début de l'invasion, a ordonné un couvre-feu par peur d'attaques venues de Moscou en ce jour extrêmement symbolique. Il y a six mois, les habitants vivaient les premières heures de l'invasion. Aujourd'hui, ils ne sont plus nombreux à être encore présents sur place. Au pied d'un immeuble, seuls quatre personnes sont restées vivre à Kharkiv. "On n'a pas peur, c'est fini ça, on ferme nos fenêtres, on descend ici parce que c'est moins dangereux. On s'assoit, on est comme une famille, on s'aide", témoigne une des femmes restée dans son appartement. 

Un couvre-feu respecté à la lettre

Plus d'eau dans les étages ni d'électricité depuis qu'un obus a touché le troisième étage. La faim ici est un calvaire. Deux habitantes âgées vivent aux 14e et 16e étages. L'une d'elles titube en montant les marches, mais tient à rester dans son appartement. Le métro qui était bondé pendant des semaines au moment de l'attaque ne l'est plus, même si certains habitants dorment encore ici la nuit. "C'est le seul endroit où je me sens en sécurité", avoue une habitante. Le couvre-feu ordonné est strictement respecté alors que les bombardements se sont intensifiés dans la nuit et dans la matinée. "Des rues complètement désertées qui nous rappellent les heures les plus sombres du début de l'invasion russe, il y a six mois, quand des milliers de civils se terraient dans les abris", observe Maryse Burgot, envoyée spéciale à Kharkiv.

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