Cet article date de plus de deux ans.

Guerre en Ukraine : des enfants gravement malades poursuivent leur traitement en France

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Guerre en Ukraine : des enfants gravement malades poursuivent leur traitement en France
Guerre en Ukraine : des enfants gravement malades poursuivent leur traitement en France Guerre en Ukraine : des enfants gravement malades poursuivent leur traitement en France (France 3)
Article rédigé par France 3 - F. Bouquillat, D. Bailly, O. Bouillon, S. Ripaud
France Télévisions
France 3

Une vingtaine d'enfants ukrainiens pourront reprendre en France leur traitement contre le cancer ou la leucémie. Leur prise en charge n'était plus possible en Ukraine, où au moins 150 hôpitaux aauraient été détruits. Reportage à Nancy, en Meurthe-et-Moselle. 

Prudemment, la main dans celle de sa mère, Timophile descend du camion de la Croix-Rouge. L'enfant vérifie que son père suit bien. La famille vient d'arriver d'Ukraine, et c'est à l'hôpital de Nancy (Meurthe-et-Moselle) que Timophile va être soigné, avec trois autres enfants. Il souffre de cancer du sang ou de la moelle osseuse. Ils font partie de la vingtaine d'enfants ukrainiens malades, qui suivront dorénavant leur traitement en France. Après une semaine de voyage, la mère de Katerina, 7 ans, est épuisée, mais rassurée.

Un bilan complet avant de décider du traitement

L'hôpital a prévu des petits cadeaux pour adoucir l'arrivée de ces enfants qui viennent tout juste de laisser la guerre derrière eux. Pour Timophile, 4 ans, il devenait urgent que les soins reprennent. Et ses parents sont anxieux. "Notre préoccupation principale, c'est la prise ne charge médicale de notre enfant, parce qu'il fait une récidive", dit le père. Les quatre enfants, dont Sasha, 17 ans, vont passer un bilan complet, avant que l'équipe médicale ne décide de leur traitement. Dans les semaines qui viennent, d'autres enfants ukrainiens malades devraient être accueillis dans les hôpitaux français.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.