Guerre en Ukraine : comment faire sans les importations de pétrole et de gaz russes ?

Mardi 8 mars au soir, le correspondant de France Télévisions à Bruxelles (Belgique), Pascal Verdeau, rapporte qu’aucun consensus n’a été trouvé entre les 27 pays membres de l’Union européenne quant à un embargo pétrolier contre la Russie. Berlin (Allemagne) affirme en effet que "l’énergie russe est essentielle à nos économies".  

Une réduction de deux tiers des importations russes 

De son côté, la Commission européenne a publié un plan d’autonomie énergétique, avec un objectif très clair : diversifier nos approvisionnements énergétiques, des États-Unis au Qatar en passant par l’Égypte. Un défi de taille se dresse devant elle : elle souhaite faire réduire nos importations de gaz russe de deux tiers d’ici la fin de l’année, mais aussi taxer les entreprises énergétiques qui feraient des bénéfices grâce à la hausse des prix.