Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du mardi 8 août
Les forces de Kiev ont entamé une vaste contre-offensive en juin pour tenter de reprendre les territoires de l'Est et du Sud occupés par l'armée russe. Les progrès ont cependant été jusqu'ici assez réduits, la Russie ayant bâti de puissantes lignes de défense, faites de tranchées, de pièges antichars et de champs de mines. La zone de Koupiansk et l'essentiel de la région de Kharkiv avaient été repris à l'armée russe en septembre après une offensive surprise des forces ukrainiennes. Il s'agit aujourd'hui d'un des rares tronçons du front où la Russie est à l'offensive.
L'Ukraine compte ses morts à Pokrovsk
A Pokrovsk, les secouristes ont repris la recherche de survivants dans les décombres d'un immeuble résidentiel. Au moins sept personnes ont été tuées la veille par deux missiles russes, tombés à quelques dizaines de minutes d'intervalle dans un quartier de cette ville de la région de Donetsk. Un immeuble d'habitation a notamment été affecté lors de la première frappe et l'hôtel voisin dans la seconde. Plus de 80 personnes ont également été blessées, et des dégâts ont été constatés sur une douzaine de bâtiments qui abritaient un hôtel, des cafés, des commerces, des appartements et des bureaux. L'armée russe, elle, a déclaré qu'elle avait frappé un centre de commandement militaire ukrainien.
Nouvelles sanctions de Londres contre les approvisionnements militaires de la Russie
Le Royaume-Uni a annoncé une nouvelle salve de sanctions en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine, visant les approvisionnements militaires de la Russie à l'étranger. Le ministère des Affaires étrangères britannique cible 25 personnalités et entreprises supplémentaires, dont 22 situées hors de Russie, notamment en Turquie, en Iran (pour la livraison de drones), à Dubaï ou en Biélorussie. Trois compagnies russes important du matériel électronique sont concernées. Le Royaume-Uni, soutien majeur de l'Ukraine face à la Russie, a déjà sanctionné plus de 1 600 entités depuis le lancement de l'invasion russe.
Céréales : les Occidentaux doivent tenir leurs promesses, selon Erdogan
La solution au transport des céréales ukrainiennes en mer Noire "dépend des pays occidentaux qui doivent tenir leurs promesses", a estimé le président turc Recep Tayyip Erdogan. "Je pense qu'une solution peut être trouvée", a-t-il ajouté, évoquant son récent échange téléphonique avec le président russe, Vladimir Poutine. Ce dernier a refusé de prolonger l'accord, dont la Turquie et l'ONU étaient les garantes, arrivé à expiration le 17 juillet.
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