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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du lundi 25 septembre

Un bombardement russe près de la ville de Kherson a fait trois morts, d'après le leader de l'administration militaire de la région, Oleksandr Prokudin.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une femme devant un bâtiment ravagé par une frappe à Odessa (Ukraine), le 25 septembre 2023. (OLEKSANDR GIMANOV / AFP)

Deux civils sont morts dans une attaque "massive" russe contre Odessa (Ukraine), ont annoncé les autorités ukrainiennes, lundi 25 septembre. En parallèle, un bombardement russe près de la ville de Kherson a fait trois morts, d'après le leader de l'administration militaire de la région, Oleksandr Prokudin. Lundi soir, les autorités installées par Moscou à la tête de la Crimée ont affirmé qu'une attaque de missiles avait eu lieu contre la péninsule ukrainienne annexée en 2014, et ajouté que la défense anti-aérienne russe avait abattu un missile. Franceinfo revient sur les faits marquants de la journée en Ukraine.

Deux civils tués dans une attaque à Odessa 

A Odessa, deux personnes ont été retrouvées mortes dans un entrepôt de céréales, selon un nouveau bilan annoncé sur Telegram par le gouverneur régional, Oleg Kiper. Des drones de combat, des missiles supersoniques Oryx et des missiles Kalibr ont été impliqués dans cette attaque, selon les Ukrainiens, qui affirment en avoir abattu la plupart.

Le ministère russe de la Défense a de son côté affirmé avoir effectué une "frappe" massive contre des centres accueillant des "mercenaires étrangers" et ceux de formation de "groupes de sabotage" de Kiev.

Une attaque près de Kherson fait trois morts 

Trois personnes sont également mortes à Beryslav, dans la région de Kherson (Ukraine) lundi, selon le chef de l'administration militaire de la région"Dans la matinée, l'aviation russe a attaqué Beryslav. Les occupants ont largué quatre bombes aériennes sur la ville", avait-il déclaré sur Telegram lundi matin. "Une autre bombe aérienne a détruit un immeuble résidentiel." Dans l'après-midi, Oleksandr Prokudin a annoncé qu'"au total, la frappe aérienne russe sur la ville a tué trois personnes" et qu'"une autre femme est hospitalisée".  

Un missile abattu par la défense antiaérienne russe en Crimée

"Nos militaires repoussent une attaque sur la Crimée. Selon des informations préliminaires, la défense anti-aérienne a abattu un missile près de l'aérodrome de Belbek. Les efforts sont toujours en cours", a déclaré lundi soir le gouverneur de Sebastopol, Mikhaïl Razvojaïev, sur Telegram.

Les autorités avaient lancé une alerte à l'attaque aérienne à 20h57, heure locale, sur toute la péninsule annexée par Moscou. Le gouverneur a annoncé une heure plus tard que l'alerte était levée.

Kiev affirme avoir tué le commandant de la flotte russe de la mer Noire

Les forces spéciales ukrainiennes ont affirmé, lundi, avoir tué le commandant de la flotte russe de la mer Noire lors de l'attaque de son quartier général à Sébastopol, en Crimée. "Trente-quatre officiers dont le commandant de la flotte russe de la mer Noire sont morts" et "105 autres occupants ont été blessés" à la suite de cette frappe, ont affirmé les forces spéciales sur Telegram, sans pour autant en avancer de preuves.

Vendredi, la Russie avait fait état de seulement un militaire porté disparu après l'attaque, qui a fortement endommagé le siège de la flotte russe de la mer Noire.

De premiers chars américains Abrams en Ukraine

Les premiers chars américains Abrams sont arrivés en Ukraine, s'est félicité lundi le président Volodymyr Zelensky, saluant une "bonne nouvelle". "Des Abrams sont déjà en Ukraine et se préparent à renforcer nos brigades", a-t-il déclaré sur Telegram, sans préciser combien de véhicules avaient été fournis. Il s'est déclaré "reconnaissant envers les alliés pour des promesses accomplies".

La livraison de ces puissants chars à Kiev avait été annoncée la semaine passée par Joe Biden, à l'occasion d'une visite à la Maison Blanche de Volodymyr Zelensky. Les Etats-Unis avaient promis en tout 31 chars Abrams à l'Ukraine, équipés de munitions à uranium appauvri de 120 mm. Ces munitions peuvent percer les blindages, mais sont aussi controversées en raison des risques toxiques pour les militaires et la population.

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