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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du 27 mars

Les premiers chars de combat lourds, les Challenger britanniques, sont arrivés en Ukraine. L'Allemagne a également livré 18 chars Leopard.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Un char Challenger 2, le 21 septembre 2022 à Nowa Deba (Pologne). (ARTUR WIDAK / NURPHOTO / AFP)

Les premiers chars lourds promis par les alliés de l'Ukraine sont en train d'arriver sur le terrain. Le ministre ukrainien de la Défense Oleksiy Reznikov a annoncé lundi 27 mars l'arrivée de chars britanniques Challenger 2. Une porte-parole du ministère a confirmé à l'AFP que ces tanks "se trouvaient déjà en Ukraine", sans en donner le nombre exact à ce stade. Franceinfo revient sur les faits marquants de la journée sur le front de la guerre.

Les premiers chars britannique et allemand ont été livrés

Les premiers chars britanniques Challenger sont arrivés en Ukraine, a annoncé le ministre de la Défense. Oleksiy Reznikov a indiqué que "des Challengers britanniques, des Strykers et des Cougars américains et des Marders allemands" s'étaient "ajoutés aux unités ukrainiennes". Sur Facebook, le ministre a posté une photo de ces véhicules, sans dire quand ils étaient exactement arrivés.

Un peu plus tôt dans la journée, le chancelier allemand Olaf Scholz avait révélé que 18 chars Leopard avaient été livrés à Kiev. "Nos chars sont arrivés comme promis et ponctuellement entre les mains de nos amis ukrainiens, a complété Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense. Je suis sûr qu'ils pourront faire la différence sur le terrain."

Zelensky et Grossi se sont entretenus avant la visite du chef de l'AIEA à Zaporijjia

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, se sont retrouvés lundi dans une station hydroélectrique de la région de Zaporijjia (Ukraine). Le second est attendu dans les prochains jours à la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou, pour sa deuxième visite sur place depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

"Sans le retrait immédiat des troupes et du personnel russes de la centrale et des territoires adjacents, toute initiative visant à restaurer la sûreté et la sécurité nucléaire est vouée à l'échec", a averti Volodymyr Zelensky, selon des propos rapportés par la présidence ukrainienne.

Des frappes russes ont fait deux morts et plus de 30 blessés à Sloviansk

Des missiles russes se sont abattus lundi sur la ville de Sloviansk, dans l'est de l'Ukraine, tuant deux personnes dans leur voiture, blessant plus de 30 autres et détruisant des immeubles. Selon la police, les deux personnes décédées conduisaient près du centre-ville au moment du bombardement. "Ce sont des victimes prises au hasard", a déclaré un responsable de la police locale à la presse. Le bilan a fait état de 32 blessés, dont cinq grièvement atteints, tandis que le maire en recensait au total 36 dans cette ville située à 40 km à vol d'oiseau de Bakhmout, où forces ukrainiennes et prorusses se livrent une âpre bataille.

Les autorités ukrainiennes recommandent de fuir la ville d'Avdiïvka

L'administration de la ville d'Avdiïvka a annoncé lundi l'évacuation des employés municipaux de cette localité située sur le front est et régulièrement bombardée par les forces russes. "Avdiïvka ressemble de plus en plus à un endroit tiré de films post-apocalyptiques. Par conséquent, une décision difficile a été prise d'évacuer (...) les travailleurs municipaux qui ont au moins essayé de maintenir la propreté et la vitalité de la ville", a annoncé le chef de l'administration militaire locale sur les réseaux sociaux.

Ce dernier "recommande vivement" de quitter la ville, "car les roquettes et les projectiles russes n'épargnent rien ni personne". Les troupes russes tentent depuis des mois de prendre Avdiïvka, située sur le front depuis 2014 et le début de la guerre entre forces ukrainiennes et séparatistes prorusses.

Moscou maintient ses plans en vue du déploiement d'armes nucléaires en Biélorussie

La Russie a affirmé lundi qu'elle ne changerait pas ses plans prévoyant le déploiement d'armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie, malgré les nombreuses critiques des pays occidentaux et les menaces de sanctions internationales. "Bien entendu, une telle réaction ne pourra pas avoir d'impact sur les plans de la Russie", a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Samedi, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que des préparatifs commenceraient dès le mois prochain pour déployer de telles armes en Biélorussie.

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