Guerre en Ukraine : les premiers chars allemand et britannique ont été livrés

Le chancelier allemand Olaf Scholz a confirmé lundi la livraison de ces chars de combat lourds à l'armée ukrainienne. Quelques heures plus tard, le ministre ukrainien de la Défense a de son côté annoncé que les Challenger britanniques étaient arrivés sur le sol ukrainien.

Un char Léopard 2, le 13 février 2023 à Swietoszow (Pologne).
Un char Léopard 2, le 13 février 2023 à Swietoszow (Pologne). (WOJTEK RADWANSKI / AFP)
Ce qu'il faut savoir

"Oui, nous avons livré des chars Leopard comme annoncé". Le chancelier allemand Olaf Scholz a confirmé, lundi 27 mars, la livraison de 18 chars Leopard 2 à l'Ukraine. Selon l'hebdomadaire Der Spiegel, les "derniers chars ont quitté l'Allemagne à la fin de la semaine dernière et ont à présent été remis" à Kiev. Un peu plus tard dans la soirée, le ministre de la Défense ukrainien s'est félicité de l'arrivée en Ukraine des chars Challenger britanniques.

Zelensky rencontre le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi pour parler de la centrale nucléaire de Zaporijia. Les deux hommes se sont retrouvés dans une station hydroélectrique de la région de Zaporijia. "J'ai eu avec Volodymyr Zelensky un riche échange sur la protection" du site "et de ses employés", a écrit Rafael Grossi dans un tweet, accompagné d'une photo des deux hommes.

Une attaque mortelle à Sloviansk. Un bombardement russe a fait au moins deux morts et 29 blessés dans la ville de Sloviansk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé lundi le gouverneur régional. "Des bâtiments administratifs et des bureaux ont subi des dégâts ainsi que cinq immeubles et sept maisons", a ajouté le gouverneur, Pavlo Kyrylenko, sur Facebook, précisant que les forces russes avaient "frappé le centre de la ville vers 9h30 (heure française) avec deux missiles S-300".

Le Kremlin maintient ses plans. La Russie a déclaré lundi qu'elle ne changerait pas ses plans prévoyant le déploiement d'armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie, malgré les nombreuses critiques des pays occidentaux. "Bien entendu, une telle réaction ne pourra pas avoir d'impact sur les plans de la Russie", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. 

Kiev réclame une réunion d'urgence à l'ONU. "L'Ukraine attend des actions efficaces pour contrer le chantage nucléaire du Kremlin de la part du Royaume-Uni, de la Chine, des Etats-Unis et de la France" en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué, appelant également le G7 et l'Union européenne à faire pression sur la Biélorussie.

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23h27 : Après plusieurs mois passés en Crimée, annexée par la Russie, 17 enfants sont de retour en Ukraine depuis peu. L'administration russe avait refusé de les rendre à leurs parents. Une équipe du journal de 20 heures de France 2 était présente pour filmer les retrouvailles.

22h30 : Les premiers chars britanniques Challenger sont arrivés en Ukraine, a annoncé le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov. Leur nombre exact n'a pas été précisé. Il a assuré que "des Challengers britanniques, des Strykers et des Cougars américains et des Marders allemands" s'étaient "ajoutés aux unités ukrainiennes".

20h16 : "Sans le retrait immédiat des troupes et du personnel russes de (la centrale) et des territoires adjacents, toute initiative visant à restaurer la sûreté et la sécurité nucléaire est vouée à l'échec."


Volodymyr Zelensky a affirmé au chef de l'AIEA, Rafael Grossi, qu'il ne pouvait pas y avoir de "sécurité nucléaire" en Ukraine sans retrait de l'armée russe de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les troupes de Moscou depuis plus d'un an.

20h28 : L'Allemagne a également livré une quarantaine de véhicules de combat d'infanterie Marder, a ajouté le Spiegel, précisant que le gouvernement d'Olaf Scholz gardait "secret l'itinéraire" de livraison "pour des raisons de sécurité".

20h13 : L'Allemagne a livré à l'Ukraine des chars de combats lourds Leopard, a déclaré le chancelier Olaf Scholz. Il a confirmé une information publiée par l'hebdomadaire Der Spiegel, selon laquelle 18 chars Leopard 2 ont été livrés. Selon l'hebdomadaire, les "derniers chars ont quitté l'Allemagne à la fin de la semaine dernière et ont à présent été remis" à l'Ukraine.

16h38 : Selon la présidence ukrainienne, Volodymr Zelensky s'est aussi rendu au poste de commandement du groupe opérationnel des troupes pour la région de Zaporijjia. Une réunion avec les responsables militaires locaux s'y est tenue.

16h32 : Après cette rencontre sur le site d'une centrale hydroélectrique, le responsable de l'AIEA dit avoir eu un "riche échange" avec Volodymyr Zelensky sur "la protection" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, toujours occupée par les forces russes.

16h34 : Nouvelle visite hors de Kiev pour le président ukrainien. Volodymyr Zelensky et le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, se sont rencontrés dans une station hydroélectrique de la région de Zaporijjia.





(Efrem Lukatsky/AP/SIPA)

13h50 : "Avdiïvka ressemble de plus en plus à un endroit tiré de films post-apocalyptiques."


Toujours dans l'est du pays, l'administration de la ville d'Avdiïvka annonce l'évacuation des employés municipaux de cette localité située dans la banlieue nord de Donetsk.

13h45 : Le gouverneur de la région de Donetsk ajoute que la ville de Droujkivka a aussi été visée par une attaque, sans faire de victimes selon de premières informations. "Deux missiles S-300 ont frappé l'orphelinat de Droujkivka et l'ont presque complètement détruit", déclare-t-il.

13h39 : Un bombardement russe a fait au moins deux morts et 29 blessés dans la ville de Sloviansk, dans l'est du pays, ce matin, annonce le gouverneur régional. "Des bâtiments administratifs et des bureaux ont subi des dégâts, ainsi que cinq immeubles et sept maisons", précise Pavlo Kyrylenko.






(LIBKOS/AP/SIPA)

13h32 : Entrée, plat, dessert. En cette mi-journée, voici l'ardoise de nos recommandations du jour :

• On vous présente Marie Buisson, Céline Verzeletti et Olivier Mateu, les principaux candidats à la succession de Philippe Martinez lors du congrès de la CGT, qui s'ouvre aujourd'hui.

• A Kiev, Thibault Lefèvre a assisté aux retrouvailles entre des familles ukrainiennes et leurs enfants qui avaient été déportés en Russie. Ces derniers décrivent la vie dans des "camps de rééducation" en Crimée.

• Avant Irlande-France ce soir, notre envoyé spécial à Dublin Denis Menetrier vous raconte comment le Brexit a révolutionné le football irlandais en chamboulant la formation des jeunes.

12h16 : Pas de remise en question au Kremlin. Malgré les critiques émises par les pays occidentaux, la présidence russe fait savoir que les réactions internationales n'auront "pas d'impact sur les plans" de Moscou visant à déployer des armes nucléaires en Biélorussie, pays voisin de l'Ukraine et allié de la Russie.

12h05 : Les enfants rencontrés par notre journaliste, originaires de la région de Kherson alors occupée, étaient partis de leur plein gré en octobre dernier en colonie de vacances en Crimée. Mais à la fin prévue du séjour, "ils nous ont confisqué nos téléphones, puis nous ont dits que nos parents n’avaient pas besoin de nous, qu’ils nous avaient abandonnés", raconte Vitali, 16 ans. Pendant six mois, il dit avoir suivi un programme de "rééducation", forcé notamment de chanter l'hymne national russe. C'est l'intervention d'une ONG qui a permis de ramener ces enfants à leurs parents.

11h55 : C'est une politique qui vaut à Vladimir Poutine d'être visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale : depuis le début de l'offensive en Ukraine, la Russie déporte des enfants ukrainiens et les place dans des familles russes. Notre journaliste Thibault Lefèvre a assisté aux retrouvailles de certains d'entre eux avec leurs parents ukrainiens et recueilli leurs témoignages.




(THIBAULT LEFEVRE / RADIOFRANCE)