Guerre en Ukraine : après le bombardement d'un hôpital pédiatrique, les condamnations se multiplient
Attaque "immorale" pour Boris Johnson, "barbare" pour la Maison Blanche. La directrice exécutive de l'Unicef s'est déclarée de son côté "horrifiée" par le raid aérien sur un hôpital pour enfants de Marioupol.
L'armée russe a bombardé, mercredi 9 mars, un hôpital pédiatrique à Marioupol, port stratégique du sud-est de l'Ukraine, faisant dix-sept blessés et provoquant l'indignation des autorités ukrainiennes, de l'Unicef et des Occidentaux.
L'attaque s'est produite alors que des femmes étaient en train d'accoucher dans l'hôpital, qui venait d'être ré-équipé, a précisé un membre de l'administration militaire de la région de Donetsk.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a de son côté fustigé une attaque "immorale", l'ONU rappelant qu'aucune installation de santé "ne doit pas être une cible". Aux Etats-Unis, la porte-parole de l'exécutif américain Jen Psaki a jugé "atroce de voir le genre d'utilisation barbare de la force militaire contre des civils innocents dans un pays souverain".
"Un exemple de crime contre l'humanité"
La directrice exécutive de l'Unicef Catherine Russell s'est déclarée "horrifiée" par l'attaque. "Nous ne connaissons pas le nombre de victimes mais nous craignons le pire", a-t-elle dit dans un communiqué.
En Ukraine, Liudmyla Denisova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien, a dénoncé sur sa chaîne Telegram "un exemple de crime contre l'humanité et de génocide contre le peuple ukrainien".
"Marioupol fait face à une crise humanitaire", a-t-elle encore écrit, soulignant que "l'armée russe a bombardé Marioupol à l'artillerie lourde depuis tôt ce matin". La route d'évacuation prévue vers la ville voisine de Zaporijia"n'a pas été déminée" selon elle.
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