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Embargo sur le pétrole russe : 92 % des importations de l'Union européenne seront arrêtées

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Embargo sur le pétrole russe : 92 % des importations de l'Union européenne seront arrêtées
Embargo sur le pétrole russe : 92 % des importations de l'Union européenne seront arrêtées Embargo sur le pétrole russe : 92 % des importations de l'Union européenne seront arrêtées
Article rédigé par France 2 - J.Gasparutto, A.Gaucher, M.Cazaux, M.Schwarz
France Télévisions

Lundi 30 mai, l'Union européenne a décidé de mettre en place un embargo sur le pétrole russe, en arrêtant 92 % des importations d'ici à la fin de l'année 2022. Mais qu'est-ce que cela représente pour la Russie ?  

Après plusieurs semaines de négociations, l'Union européenne a décidé d'adopter un embargo sur la quasi-totalité du pétrole russe, lundi 30 mai. D'ici fin 2022, 92 % des importations russes seront arrêtées. Les importations par bateau seront interrompues et seuls certains pays enclavés (République Tchèque, Slovaquie et Hongrie) continueront à utiliser un oléoduc. Les autres pays devront chercher du pétrole ailleurs, ce qui pourrait coûter plus cher.  

Des sanctions effectives dans plusieurs mois, voire plusieurs années 

Les membres de l'Union européenne versent chaque mois 10 milliards d'euros à la Russie pour son pétrole. Un embargo, même partiel, représenterait plus de 100 milliards d'euros de perte par an pour la Russie. "Il faudra des mois, et peut-être même probablement des années, pour que ces sanctions prennent un effet complet et réussissent véritablement à affaiblir la base économique du système poutinien", explique Thomas Pellerin-Carlin, directeur du centre énergie de l’Institut Jacques Delors. Dans le même temps, les Européens restent dépendants du gaz russe.  

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