REPLAY - Ukraine : l’Europe face à une guerre qui s’enlise ?

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Article rédigé par franceinfo
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Le Talk de franceinfo se penche sur la guerre en Ukraine, à l’heure où les Ukrainiens continuent de résister sur le front et où la voie d’une adhésion à l’UE s’est ouverte la semaine dernière. Ludo Pauchant reçoit la journaliste franco-ukrainienne Marianna Perebenesiuk et Sylvain Kahn, spécialiste des questions européennes et de l’espace mondial.

Alors que certains auditeurs regrettent que les rédactions mettent dans l’ombre la guerre en Ukraine depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, Claude Guibal, envoyée spéciale dans le Donbass, rappelle que les Ukrainiens continuent de résister face aux troupes russes. “(Mes) impressions, sont celles d’un pays qui résiste, après déjà deux ans de guerre, qui entre dans une troisième année de guerre, avec une situation qui n’est pas du tout celle qu’on a connue il y a deux ans. C’est un moment très difficile, peut-être un moment de bascule, où se joue l’avenir de cette guerre” affirme-t-elle.

Car en effet, les conflits continuent de faire rage entre l’Ukraine et la Russie. Dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 décembre, l’armée ukrainienne a affirmé avoir abattu un missile et 21 drones d’attaques russes. Les attaques de drones sont devenues quasi quotidiennes dans les régions russes frontalières de l’Ukraine.

L’Union européenne ouvre la voie à l’adhésion de l’Ukraine

Lors du premier jour de sommet européen à Bruxelles, jeudi 14 décembre, les 27 pays européens sont parvenus à s’entendre sur l’ouverture des négociations pour une adhésion ukrainienne à l’Union européenne. “C’est un moment historique qui montre la crédibilité de l’UE, la force de l’Union européenne”, a déclaré le président du conseil de l’Union européenne, Charles Michel. Selon le député des Français établis à l’étranger, Pieyre-Alexandre Anglade, la décision du Conseil européen est “un soutien politique extrêmement puissant qui veut dire que nous lions notre destin à l’Ukraine pour les décennies à venir”. 


Tandis qu’une adhésion à l’Union suppose une unanimité des Etats membres, la position hongroise faisait craindre d’un blocage à l’ouverture des discussions. Le refus de Budapest n’est pas une surprise pour les membres de l’UE, le premier ministre hongrois étant un proche de Vladimir Poutine et un habitué de ce processus de blocage. Cependant, aucune opposition n’a été formulée lors du vote, l’opposition hongroise et Viktor Orban se sont finalement abstenus.

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