Guerre en Ukraine : la Russie a déjà transféré les premières armes nucléaires tactiques promises à la Biélorussie, confirme Vladimir Poutine

Article rédigé par Lucie Beaugé, Zoé Aucaigne
France Télévisions
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Vladimir Poutine lors d'un forum économique à Saint-Pétersbourg, en Russie, le 16 juin 2023. (SERGEI BOBYLEV / TASS / SIPA)
Cette opération sera terminée d'ici à la fin de l'année, selon le président russe.

Ce qu'il faut savoir

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La Russie a déjà transféré les premières armes nucléaires tactiques promises à la Biélorussie, a confirmé vendredi 16 juin Vladimir Poutine. Cette opération sera terminée d'ici la fin de l'année, a précisé le président russe. "Nous n'avons pas besoin d'utiliser des armes nucléaires. C'est théoriquement possible, s'il existe une menace pour l'existence de l'Etat russe", a-t-il également déclaré lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

L'armée de l'air assure avoir abattu 12 missiles au-dessus de Kiev. L'Ukraine a affirmé vendredi avoir abattu 12 missiles russes, dont six Kinjal hypersoniques lors de l'attaque ayant visé Kiev dans la matinée. Le mois dernier, à deux reprises, le pays avait déjà annoncé la destruction de missiles hypersoniques Kinjal. Or, Moscou a toujours déclaré que ces armes étaient inarrêtables – ou presque – par les systèmes de défense antiaérienne, en raison de leur vélocité. Cette nouvelle annonce n'a pas pu être confirmée de manière indépendante.

La Russie admet un recul à demi-mot. L'armée russe a reconnu que des combats étaient en cours pour le contrôle des localités de Rivnopil et Ourojaïné, sur le front sud en Ukraine, admettant à demi-mot pour la première fois avoir cédé des territoires. La veille, la vice-ministre de la Défense ukrainienne, Hanna Maliar, avait revendiqué une "avancée graduelle, mais certaine" de ses troupes.

Une médiation africaine pour la paix. Une délégation de dirigeants africains, dont le président sud-africain Cyril Ramaphosa, est arrivée vendredi en Ukraine. Cette mission de médiation a commencé son voyage par une visite à Boutcha. Peu après, des sirènes anti-aériennes suivies d'explosions ont retenti à Kiev, où les responsables africains doivent rencontrer dans la journée le président Volodymyr Zelensky.