Guerre en Ukraine : un bombardement russe dans le centre de Kherson fait au moins 10 morts et 55 blessés, selon la présidence ukrainienne

Le président Volodymyr Zelensky a immédiatement dénoncé, samedi, un acte de "terreur" russe pour "intimider" les Ukrainiens.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky au Congrès américain, à Washington (Etats-Unis), le 22 décembre 2022.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky au Congrès américain, à Washington (Etats-Unis), le 22 décembre 2022. (MANDEL NGAN / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé, samedi 24 décembre, un acte de "terreur" russe pour "intimider" les Ukrainiens, après une frappe sur le centre-ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, qui a fait au moins 10 morts et 55 blessés.

"Le matin, le samedi, à la veille de Noël, dans le centre-ville. Ce ne sont pas des installations militaires. Ce n'est pas une guerre selon les règles définies. C'est la terreur, c'est tuer pour intimider et (prendre) du plaisir", a-t-il fustigé sur les réseaux sociaux. Le chef adjoint de l'administration présidentielle, Kyrylo Tymochenko, a annoncé "au moins cinq morts et 20 blessés" dans ce bombardement. Ce direct est désormais terminé.

Les Etats-Unis votent 45 millions de dollars d'aide pour l'Ukraine. Le Congrès américain a donné son accord vendredi à un vaste plan de finances publiques, qui comprend une enveloppe de 45 milliards de dollars pour soutenir l'Ukraine sur les volets humanitaire mais surtout militaire. Dans le détail, ce train d'aides devra permettre de transférer des équipements militaires américains à l'Ukraine, mais aussi d'acheter des armes pour le compte de Kiev tout en lui offrant une assistance financière. 

La circulation des tramways interrompue à Kiev pour économiser l'électricité. Le mauvais état de fonctionnement du réseau électrique ukrainien, bombardé sans relâche par l'armée russe ces dernières semaines, a poussé la capitale ukrainienne à mettre en pause son système de tramways et de trolleybus. C'est le maire de la ville, Vitali Klitschko, qui a annoncé cette mesure vendredi sur son compte Telegram (en ukrainien).

Washington appelle Vladimir Poutine à "reconnaître la réalité" du conflit. Les Etats-Unis ont appelé vendredi le président russe Vladimir Poutine à reconnaître la réalité du conflit en Ukraine après que l'autocrate russe a utilisé le mot "guerre" lors d'une conférence de presse – un terme qu'il avait pourtant lui-même fait proscrire en Russie.

La production de céréales ukrainiennes en forte baisse cette année. La récolte de céréales en Ukraine, qui est l'un des principaux producteurs mondiaux, sera au final 40% moins importante que celle de l'année 2021, a fait savoir vendredi l'Association céréalière nationale. En cause, "l'occupation d'une partie des régions, les hostilités dans les champs, les destructions d'infrastructures", qui ont réduit d'"environ un quart" la surface totale des champs cultivés par les producteurs de céréales par rapport à l'année précédente, a expliqué Sergueï Ivachtchenko, directeur de cette association.

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23h01 : Voici l'ultime point sur l'actualité de la journée.

• Le suspect de l'attaque qui a tué trois Kurdes et blessé trois autres personnes hier dans le 10e arrondissement à Paris, n'est plus en garde à vue pour raisons de santé, a assuré le parquet de Paris.

De violents heurts ont éclaté en marge des manifestations en hommage aux victimes dans la capitale et à Marseille.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de "terreur" russe pour "intimider" les Ukrainiens, après une frappe sur le centre-ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, qui a fait au moins 10 morts et 55 blessés. Voici ce qu'il faut retenir de la nouvelle journée de guerre en Ukraine.

Les autorités talibanes ont ordonné aux Organisations non gouvernementales (ONG) nationales et internationales de ne plus travailler avec des femmes après des "plaintes sérieuses", selon lesquelles elles ne respectaient pas un code vestimentaire approprié.

Ce direct reprendra à 9 heures.

21h29 : La frappe russe qui a touché le marché de Kherson a fait au moins 10 morts et 55 blessés, dix mois jour pour jour après le début de l'invasion des troupes de Moscou. Selon le dernier bilan annoncé par le gouverneur de la région de Kherson, Iaroslav Ianouchevitch, "parmi les blessés, 18 sont dans un état grave". Voici ce qu'il faut retenir de cette nouvelle journée du conflit en Ukraine.

22h56 : Il est l'heure de faire le point sur l'actualité.

• Le suspect de l'attaque qui a tué trois Kurdes et blessé trois autres personnes hier dans le 10e arrondissement à Paris, n'est plus en garde à vue pour raisons de santé, a assuré le parquet de Paris. Suivez notre direct.

De violents heurts ont éclaté en marge des manifestations en hommage aux victimes dans la capitale et à Marseille.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de "terreur" russe pour "intimider" les Ukrainiens, après une frappe sur le centre-ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, qui a fait au moins 10 morts et 55 blessés. Suivez notre direct.

Les autorités talibanes ont ordonné aux Organisations non gouvernementales (ONG) nationales et internationales de ne plus travailler avec des femmes après des "plaintes sérieuses", selon lesquelles elles ne respectaient pas un code vestimentaire approprié.

19h05 : Le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a estimé que la guerre en Ukraine "ne semble pas près de se terminer facilement". "Il ne serait pas faux de dire, qu'en dépit de toute notre bonne volonté et appel à un cessez-le-feu, la guerre risque de se poursuivre en 2023", a déclaré le ministre, dont le pays, membre de l'Otan, s'est positionné comme un acteur neutre et médiateur dans le conflit.

18h12 : Il est l'heure de faire le point sur l'actualité.

• Après l'attaque qui a tué trois Kurdes et blessé trois autres personnes hier dans le 10e arrondissement à Paris, Eric Dupond-Moretti a assuré que la France était "en deuil". De violents heurts ont éclaté en marge des manifestations en hommage aux victimes dans la capitale et à Marseille. Suivez notre direct.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de "terreur" russe pour "intimider" les Ukrainiens, après une frappe sur le centre-ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, qui a fait au moins cinq morts et 20 blessés. Suivez notre direct.

Les autorités talibanes ont ordonné aux Organisations non gouvernementales (ONG) nationales et internationales de ne plus travailler avec des femmes après des "plaintes sérieuses", selon lesquelles elles ne respectaient pas un code vestimentaire approprié.


• Les suppressions de TGV augmentent aujourd'hui, au deuxième jour d'une grève des contrôleurs de la SNCF, malgré un accord validé hier entre la direction du groupe et les syndicats. On vous explique ce qui a poussé un collectif de contrôleurs à lancer ce mouvement social.

18h11 : La frappe sur Kherson, qui a fait au moins 7 morts et 58 blessés, est "une vengeance sur ses habitants qui ont résisté à l'occupation" russe, assure le ministre ukrainien de la Défense, Oleskiï Reznikov. La ville de Kherson a été libérée le 11 novembre par l'armée ukrainienne, après huit mois d'occupation russe.

14h56 : Le bilan s'alourdit après la frappe sur le centre-ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine. On dénombre à présent au moins sept morts et 58 blessés. Le précédent bilan faisait état d'au moins cinq morts et 20 blessés.

17h57 : Voici un nouveau point sur l'essentiel de l'actualité en ce début d'après-midi :

• L'homme âgé de 69 ans, soupçonné d'avoir tué trois Kurdes et d'avoir blessé trois autres personnes hier dans le 10e arrondissement à Paris, a déclaré lors de son interpellation avoir agi parce qu'il était "raciste" et qu'il visait la communauté kurde, selon une source proche du dossier. Sa garde à vue est prolongée et le mobile raciste est retenu par l'enquête, a annoncé le parquet de Paris.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de "terreur" russe pour "intimider" les Ukrainiens, après une frappe sur le centre-ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, qui a fait au moins cinq morts et 20 blessés. Suivez notre direct.

Le tueur en série français Charles Sobhraj, 78 ans, dit "Le Serpent", expulsé par les autorités du Népal après y avoir passé près de vingt ans en prison pour le meurtre de deux touristes nord-américains, est rentré en France. Son avocate affirme qu'il est "très en forme" et dément donc tout problème de santé.


• Les suppressions de TGV augmentent aujourd'hui, au deuxième jour d'une grève des contrôleurs de la SNCF, malgré un accord validé hier entre la direction du groupe et les syndicats. On vous explique ce qui a poussé un collectif de contrôleurs à lancer ce mouvement social.

12h13 : Voici l'essentiel de l'actualité à la mi-journée :

• L'homme âgé de 69 ans soupçonné d'avoir tué trois Kurdes et d'avoir blessé trois autres personnes hier dans le 10e arrondissement à Paris a déclaré lors de son interpellation avoir agi parce qu'il était "raciste" et qu'il visait la communauté kurde, selon une source proche du dossier.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de "terreur" russe pour "intimider" les Ukrainiens, après une frappe sur le centre-ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, qui a fait au moins cinq morts et 20 blessés. Suivez notre direct.

• Les suppressions de TGV augmentent aujourd'hui, au deuxième jour d'une grève des contrôleurs de la SNCF, malgré un accord validé hier entre la direction du groupe et les syndicats. On vous explique ce qui a poussé un collectif de contrôleurs à lancer ce mouvement social.


• Deux enfants sont morts tôt ce matin dans l'incendie d'une maison à Selles (Eure) où ils se trouvaient avec leur famille pour passer les fêtes de fin d'année.

11h27 : Contre la guerre menée par Vladimir Poutine sur le sol ukrainien, des voix s'élèvent en Russie. Celles des femmes notamment, comme celles du Conseil des mères et des épouses de soldats, un collectif monté par Olga Tsukanova. Elles dénoncent, entre autres, l'opacité de Moscou sur les pertes. Voici le reportage de franceinfo à ce sujet.

11h19 : This is not sensitive content – it's the real life of 🇺🇦.Kherson. On the eve of Christmas, in the central part of the city. It's terror, it's killing for the sake of intimidation and pleasure.The world must see what absolute evil we are fighting against. #russiaisateroriststate https://t.co/ll1KAjHRom

11h18 : "Le matin, le samedi, à la veille de Noël, dans le centre-ville. Ce ne sont pas des installations militaires. Ce n'est pas une guerre selon les règles définies. C'est la terreur, c'est tuer pour intimider et (prendre) du plaisir."

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a immédiatement réagi sur les réseaux sociaux et dénoncé un acte de "terreur" russe pour "intimider" les Ukrainiens, après cette frappe.

11h26 : Cinq personnes sont mortes et 20 ont été blessées dans un bombardement russe dans le centre de Kherson, dans le sud de l'Ukraine.

10h24 : En effet, des milliers de réfugiés qui ont fui la guerre en Ukraine vont fêter leur premier Noël en exil, loin des leurs. La distance avec leur famille pèse sur leur moral, pour les Ukrainiens rencontrés par Zoé Aucaigne. De leur côté, Olena et sa petite fille Valentina, accueillies par une famille française, vont tenter ensemble de garder un esprit de fête, selon le reportage de Farida Nouar.

10h14 : Tandis que Le Figaro s'intéresse aux Ukrainiens qui fêtent Noël loin de leur pays en raison de la guerre avec la Russie.

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