Guerre en Ukraine : huit morts et 21 blessés après une frappe russe contre un immeuble d'habitation, annonce le gouverneur de Donetsk

Article rédigé par Zoé Aucaigne, Elise Lambert, Margaux Duguet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Un immeuble résidentiel en partie détruit après une frappe russe, le 14 avril 2023, à Sloviansk (Ukraine). (IHOR TKACHOV / AFP)
Un enfant de 2 ans figure parmi les victimes. Sloviansk se trouve à 45 kilomètres au nord-ouest de Bakhmout, près du territoire contrôlé par la Russie.

Ce qu'il faut savoir

Le bilan s'alourdit après qu'une frappe russe a frappé un immeuble d'habitation, vendredi 14 avril, à Sloviansk, une ville de l'est de l'Ukraine. Le gouverneur de la région de Donetsk fait désormais état de huit morts et de 21 blessés. Daria Zarivna, conseillère du président Volodymyr Zelensky, a souligné qu'un enfant de 2 ans, sorti des décombres, était mort dans l'ambulance. Sloviansk se trouve à 45 kilomètres au nord-ouest de Bakhmout, près du territoire contrôlé par la Russie.

>> Ce direct est désormais terminé.

Vladimir Poutine a signé la loi facilitant la mobilisation des Russes dans l'armée. Ce texte a été auparavant validé en deux jours par le Parlement. Après la signature du chef du Kremlin, annoncé par les agences russes, un réserviste pourra dorénavant être mobilisé par voie électronique. Jusque-là, les convocations devaient être remises obligatoirement en mains propres.

Berlin exhorte Pékin à demander "à l'agresseur russe d'arrêter la guerre" en Ukraine. "Aucun autre pays n'a plus d'influence sur la Russie que la Chine", a souligné, vendredi, la ministre des Affaires étrangères allemande. "Je dois dire ouvertement que je me demande pourquoi la position chinoise n'inclut pas jusqu'à présent" cette requête, a déclaré Annalena Baerbock, à Pékin, lors d'une conférence de presse au côté de son homologue chinois Qin Gang.

"Nous sommes en sursis", avertit le chef de l'AIEA à propos de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique est inquiet "en ce qui concerne la sûreté et la sécurité nucléaires à la centrale" ukrainienne, tenue par les Russes. "Si nous n'agissons pas pour protéger la centrale, notre chance tournera tôt ou tard, avec des conséquences potentiellement graves", met en garde Rafael Grossi. Deux explosions de mines terrestres se sont produites près du site, les 8 et 12 avril, selon l'AIEA.