Guerre en Ukraine : la France condamne "un acte barbare" après la décapitation d'un homme présenté comme un prisonnier de guerre ukrainien

France Télévisions
Publié Mis à jour
Le ministère des Affaires étrangères, le 20 juin 2022, à Paris. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)
Paris dit avoir "pris connaissance avec horreur" d'une vidéo semblant montrer un soldat russe décapitant un prisonnier ukrainien. La Russie appelle à vérifier l'"authenticité" de ces "images horribles".

Ce qu'il faut savoir

Paris exprime son "horreur". La France a condamné "un acte barbare" et "une atteinte insoutenable à la dignité humaine", mercredi 12 avril, après la publication sur les réseaux sociaux d'une vidéo semblant montrer un soldat russe décapitant un prisonnier ukrainien. A Kiev, Volodymyr Zelensky a dénoncé des "monstres" russes qui "tuent facilement". "Cette vidéo de l'exécution d'un prisonnier de guerre ukrainien, le monde doit la voir. C'est une vidéo de la Russie comme elle est", a affirmé le président ukrainien dans une vidéo.

>> Ce direct est désormais terminé.

Moscou évoque des "images horribles". "Il s'agit bien sûr d'images horribles", a réagi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. "Dans le monde de 'fakes' dans lequel nous vivons, il faut s'assurer de l'authenticité de cette vidéo", a-t-il toutefois tempéré. 

La Russie procède à un tir d'essai d'un missile balistique. Quelques semaines après avoir annoncé la suspension de sa participation au traité New Start de désarmement nucléaire, la Russie a procédé mardi au lancement d'essai d'un missile balistique intercontinental "avancé" depuis la base Kapustin Yar, dans le sud du pays. Depuis le début de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a laissé entendre à maintes reprises que l'usage d'armes nucléaires n'était pas exclu si la Russie se voyait menacée.

Washington tente de rassurer ses alliés après la fuite de documents. Les chefs de la diplomatie et de la défense américains ont échangé avec leurs homologues ukrainiens mardi, après la fuite de documents classifiés du renseignement américain. Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a réaffirmé que les Etats-Unis prenaient cette fuite "très au sérieux". De son côté, le secrétaire d'Etat, Antony Blinken, a refusé de commenter l'authenticité ou le contenu de ces documents.