Guerre en Ukraine : un nouveau convoi de l'ONU en route pour évacuer les civils d'Azovstal

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Des usines à Marioupol, ville portuaire du sud de l'Ukraine, le 4 mai 2022. (LEON KLEIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Plus de six milliards d'euros ont été réunis lors de la conférence internationale des donateurs, à Varsovie.

Ce qu'il faut savoir

L'opération continue en dépit des bombardements qui se poursuivent sur Marioupol malgré le cessez-le-feu. Un nouveau convoi de l'ONU est en route pour l'usine Azovstal, la dernière poche de résistance ukrainienne de Marioupol, afin d'évacuer les civils qui y sont pris au piège, a annoncé un responsable des Nations unies, jeudi 5 mai. "Aujourd'hui, à l'heure où nous parlons, un convoi est en route pour arriver à Azovstal d'ici demain matin avec l'espoir de récupérer les civils restants dans ce sombre enfer, qu'ils habitent depuis tant de semaines et de mois, et de les ramener en sécurité", a déclaré le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des questions humanitaires, Martin Griffiths, au cours d'une conférence à Varsovie, la capitale polonaise. Suivez notre direct.

La France va apporter 300 millions de dollars supplémentaires d'aide. Paris va porter son aide globale à l'Ukraine à deux milliards de dollars, contre 1,7 milliard jusqu'à présent, soit 300 millions de dollars supplémentaires, a annoncé Emmanuel Macron dans une vidéo diffusée lors de la conférence internationale des donateurs. Plus de six milliards d'euros ont été réunis lors de ce sommet, a annoncé le Premier ministre polonais.

 Vous pouvez désormais aider l'Ukraine en un clic. Volodymyr Zelensky a annoncé, jeudi 5 mai, le lancement d'une plateforme de financement participatif en ligne. United24 a été créée pour aider Kiev à gagner la guerre contre la Russie et à reconstruire les infrastructures du pays. "En un clic, vous pouvez donner des fonds pour aider nos défenseurs, sauver nos civils et reconstruire l'Ukraine", a déclaré le président ukrainien dans une vidéo en anglais publiée sur TwitterSuivez notre direct.

La Hongrie rejette les propositions de nouvelles sanctions européennes. Le projet présenté mercredi par Ursula von der Leyen "ne peut pas être soutenu dans sa forme actuelle. En toute responsabilité, nous ne pouvons pas voter pour", a annoncé le ministre des Affaires étrangères hongrois, Peter Szijjarto. Le pays, fortement dépendant du pétrole russe, considère que le délai d'un an qui lui a été accordé avant de mettre en place l'embargo européen sur cette source d'énergie ne suffit pas. Le projet de sanctions doit être validé à l'unanimité des Etats membres pour être adopté.

La Russie simule des tirs de missiles à capacité nucléaire. Le ministère de la Défense russe a affirmé mercredi avoir réalisé ces "lancements électroniques" dans l'enclave russe de Kaliningrad, entre la Pologne et la Russie, lors de manœuvres militaires contre un ennemi fictif. Les unités de combat se sont également exercées à des "opérations dans des conditions de radiation et de contamination chimique".