Guerre en Ukraine : le ministère des Affaires étrangères conseille aux Français de passage en Russie ou vivant en Biélorussie de quitter le pays "sans délai"

Le Quai d'Orsay a publié plusieurs messages en ce sens, dimanche soir.

Ce direct est terminé.

Ce qu'il faut savoir

Prière de faire ses valises. Dans un message publié dimanche 27 février dans la soirée, le ministère des Affaires étrangères appelle les Français à quitter "sans délai" la Russie"En raison des restrictions croissantes apportées à la circulation aérienne entre la Russie et l’Europe, il est fortement recommandé aux Français de passage en Russie" de quitter le pays, peut-on lire sur le site du Quai d'Orsay. Par ailleurs, les Français vivant en Biélorussie sont priés de quitter le pays "par la route, via les points de passage frontaliers avec la Lituanie, la Pologne ou la Lettonie." Ce direct du dimanche 27 février est désormais terminé.

La Fifa sort de son silence. Jusqu'à présent, la Fifa n'avait pas encore pris la moindre mesure à l'encontre de la Russie. C'est fait : l'instance internationale de football a annoncé, dimanche 27 février dans la soirée, qu'elle bannissait le drapeau et l'hymne russes de ses compétitions. Concrètement, la Russie devra jouer sous bannière neutre (la RFU, Russian Football Union, comme le ROC aux JO), ses matchs à domicile sur terrain neutre. 

Une alerte au tir de missile déclenchée dimanche soir à Kiev. Alors que la capitale ukrainienne est sous couvre-feu jusqu'à demain matin, la mairie a mis en garde ses habitants sur son compte Telegram, dimanche soir, contre une possible frappe de missile.

L'armée russe reconnaît pour la première fois enregistrer des pertes humaines. "Les militaires russes font preuve de courage en exécutant leurs missions de combat (...). Malheureusement, il y a des morts et des blessés. Mais nos pertes sont bien moindres" que dans le camp ukrainien, a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Igor Konachenkov, sans pour autant donner de chiffres. 

Livraison d'armes à l'Ukraine, fermeture de l'espace aérien, interdiction de médias russes... Dans une nouvelle conférence de presse, dimanche, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dévoilé une série de nouvelles sanctions contre la Russie.

 Vladimir Poutine brandit la menace nucléaire. Le président russe a annoncé mettre en alerte la "force de dissuasion" de l'armée russe, qui peut comprendre une composante nucléaire, au quatrième jour de l'invasion de l'Ukraine par Moscou. Le président russe a ordonné "au ministre de la Défense et au chef d'état-major de mettre les forces de dissuasion de l'armée russe en régime spécial d'alerte au combat", a-t-il déclaré lors d'un entretien avec ses chefs militaires retransmis à la télévision. La Maison Blanche a estimé que Vladimir Poutine "fabriqu[ait] des menaces".

La présidence ukrainienne accepte de négocier avec la Russie. Un lieu a peut-être été trouvé pour que Kiev et Moscou engagent des discussions. La présidence de l'Ukraine a annoncé, dimanche, avoir accepté des pourparlers qui se dérouleront à la frontière avec la Biélorussie. "La délégation ukrainienne rencontrera la (délégation) russe sans fixer de conditions préalables sur la frontière ukraino-bélarusse, dans la région de la rivière Pripiat", a déclaré la présidence sur les réseaux sociaux. 

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #UKRAINE

17h22 : La date de ce référendum, qui tombe quand même pile au moment où la Russie menace d'utiliser l'arme nucléaire, a été fixée fin janvier.

17h17 : Tiens, tiens, tiens. Figurez vous qu'un référendum modifiant la loi fondamentale du Biélorussie a lieu aujourd'hui. Au menu : pouvoir accueillir des armes nucléaires, en supprimant un article qui précise que le pays est une "zone sans nucléaire".

Cette mesure est noyée dans un package de réformes, la plus médiatique permettant à Alexandre Loukachenko, président depuis 1994, d'enchaîner encore deux mandats de plus.

17h12 : @Pomme Là aussi, on marche sur des œufs. Le ministre des Affaires étrangères d'Arménie a refusé de reconnaître les régions séparatistes du Donbass et a plaidé pour une solution diplomatique.

17h10 : Même question que meli melo pour l'Arménie.

17h08 : @méli mélo RFI souligne la réaction très très très prudente de l'Algérie, qui s'est bornée à appeler ses citoyens à faire preuve de prudence, sans se prononcer sur le fond de la crise. Juste avant le début de l'invasion, des titres de presse locaux prêtaient au président Tebboune la volonté de reconnaître les républiques séparatistes du Donbass.

17h04 : Hello Pierre. Sauriez-vous chez FI si l'Algérie, pays très proche de la Russie, un de ses principaux clients en matière d'armement, et dont l'économie est très sensible aux cours des céréales, s'est exprimée sur l'invasion en cours ? Merci.

17h05 : "Cette guerre change une chose. Elle redonne du souffle, de la crédibilité aux candidats qui incarnent des alternances politiques de gouvernement. Et elle disqualifie les extrêmes et ceux qui sont trop alignés sur la position prorusse."

Invité de Radio J, Damien Abad veut croire à un rebond de Valérie Pécresse, mais aussi d'Anne Hidalgo dans les sondages, à cause de la crise ukrainienne : "Jusqu'à maintenant, c'était celui qui parlait le plus fort, qui avait le verbe le plus haut qui était repris partout. Maintenant ce sera celui qui parle le plus sérieusement et de la façon la plus impliquée possible."

16h58 : @Maclaire77 Je m'en suis déjà expliqué hier : nous avons décidé d'"ukrainiser" au maximum les noms de villes (on dit Kharkiv et pas Kharkov, Lviv et pas Lvov, etc.) sauf pour Kiev, connue du grand public sous ce nom. Cette règle vaut pour tous les médias de France Télévisions. Nous essayons de faire attention sur l'écriture des villes, avec des "y" ou des "i", et ça arrive très souvent que je me retourne vers Camille, notre secrétaire de rédaction, en lui demandant "Comment on écrit telle ou telle ville" ? Voilà, vous savez tout.

16h58 : A propos …. C’est un détail, mais à ce niveau, tous les détails comptent : c'est Kyiv, pas Kiev. Kyiv est ukrainien. Kiev est russe. Kyiv 🇺🇦. Merci de votre vigilance !!!

16h56 : @Pimo Attention, je n'ai connaissance que d'une vidéo où un automobiliste ukrainien se moque d'un char russe tombé en rade sur le bord de la route, en lui lançant "besoin d'un plein pour rentrer à Moscou ?" On ne peut pas dire que l'armée russe tout entière est à sec...

16h47 : Bonjour Pierre, en sait-on plus sur les blindés russes abandonnées par les soldats par manque d'essence ? Merci beaucoup

16h48 : Dans le Donbass, cette région que se disputent Ukrainiens et séparatistes prorusses depuis huit ans, une équipe de France 2 a pu se rendre au nord de Donetsk, dans une ville où presque tous disent soutenir l'offensive russe. Les mots expriment une réconciliation impossible.




(FRANCE 2)

16h42 : Non, on ne sait pas exactement quand, ni même si les pourparlers vont commencer aujourd'hui.

16h41 : Bonjour Pierre, et merci ! Sait-on quand les négociations vont commencer ?

16h50 : Le patron de l'Otan, Jens Stoltenberg, a vivement réagi à la menace nucléaire brandie ce midi par Vladimir Poutine : "C'est une rhétorique dangereuse. C'est une conduite qui est irresponsable. (...) La Russie ne menace pas simplement l'Ukraine, mais également les pays alliés de l'Otan, et demande à ce que nous retirions toutes nos forces armées du flanc est de l'alliance."

16h40 : Pas en Biélorussie à proprement parler. L'Ukraine a finalement accepté des pourparlers à la frontière ukraino-biélorusse, dans la région de la rivière Pripiat, près de Tchernobyl. On n'a pas plus de précision sur la localisation des négociations.

16h36 : En Biélorussie ? Je pensais que l'Ukraine avait refusé d'aller en Biélorussie. Il y a eu un revirement ?

16h34 : @jad Parce que la Russie ne croule pas sous les pays alliés, tant la condamnation internationale est unanime. L'Ukraine a ainsi proposé une série de pays voisins (comme l'Azerbaïdjan ou la Moldavie) qui ont tous été refusés par Moscou.

16h33 : Pourquoi la Russie tient tant à avoir les négociations en Biélorussie ?