Guerre en Ukraine : les autorités pro-russes annoncent que la Crimée a été frappée par une "attaque de drone"

Article rédigé par Marie-Violette Bernard, Florence Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des membres de la marine russe patrouillent devant le quartier général de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, en Crimée, le 31 juillet 2022. (STRINGER / AFP)

La péninsule ukrainienne de Crimée est contrôlée par la Russie depuis 2014.

Ce qu'il faut savoir

La péninsule ukrainienne de Crimée, contrôlée par la Russie, a été visée par une attaque de drones mardi 22 novembre, les forces russes sur place étant "en alerte", ont indiqué les autorités installées par le Kremlin.

"Il y a une attaque avec des drones", a déclaré sur Telegram le gouverneur de la région administrative de Sébastopol en Crimée, installé par Moscou, Mikhaïl Razvojaïev. "Nos forces de défense aérienne sont en train de travailler en ce moment même". Il a précisé que deux drones avaient "déjà été abattus" et qu'aucune infrastructure civile n'avait été endommagée. Ce direct est terminé.

 Un monastère de Kiev perquisitionné. Les services de sécurité ukrainiens ont effectué une perquisition dans le principal monastère de Kiev, ont-ils annoncé dans un communiqué. Le SBU évoque dans ce texte "des mesures de contre-espionnage" sur le site de la laure des Grottes de Kiev "pour contrer les activités subversives des services spéciaux russes en Ukraine". Cette perquisition était menée "conjointement avec la police nationale et la garde nationale", ont précisé les services de sécurité ukrainiens. 

L'OMS craint l'hiver. En visite à Kiev lundi, le directeur régional de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l'Europe, Hans Kluge, a prévenu que l'hiver qui arrive "mettra en danger la vie de millions de personnes en Ukraine". Selon lui, les séries de frappes russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes "ont déjà des effets dévastateurs sur le système de santé et sur la santé de la population". 

Quatre "sites de torture" découverts à Kherson. Le parquet général ukrainien a annoncé lundi avoir trouvé quatre "sites de torture" à Kherson après le retrait des troupes russes de la région. "Des morceaux de matraques en caoutchouc, une batte en bois, un appareil utilisé par les occupants pour électrocuter les civils, une lampe à incandescence et des balles ont été saisis", a-t-il précisé.

Emmanuel Macron se dit "préoccupé". Le chef de l'Etat "a dit sa vive préoccupation" sur la situation à Zaporijjia où la centrale nucléaire a, à nouveau, été bombardée. Des tirs dont s'accusent mutuellement en Ukraine. Lors d'un appel téléphonique avec Volodymyr Zelensky, le président a insisté lundi sur "l'absolue nécessité de préserver la sécurité et la sûreté" du site.

Des conséquences à long terme dans le monde. Le monde ne reprendra pas son cours "comme si de rien n'était" après la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, a prévenu mardi la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a entraîné "le plus grand déplacement forcé de personnes en Europe depuis les années 1940", relève-t-elle.