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Dans la campagne du Poitou, on se mobilise pour accueillir et aider les réfugiés ukrainiens

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PRISE_EN_CHARGE_UKRAINIENS PRISE_EN_CHARGE_UKRAINIENS (FTR)
Article rédigé par franceinfo
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Après l’accueil d’urgence à leur arrivée en France, l’heure est venue de trouver pour les réfugiés ukrainiens des solutions d’hébergement plus pérennes. Au cœur du Poitou, plusieurs familles ont été accueillies dans un village de chalets et une chaine de solidarité s’est mise en place. #IlsOntLaSolution

Cinquante jours après le début de l’invasion russe, 4,7 millions d’Ukrainiens ont fui leur pays en guerre selon les derniers chiffres du Haut-commissariat aux réfugiés de l’ONU. Plus de 45 000 sont passés par la France, certains quelques jours seulement avant de rejoindre un autre pays européen, et ils seraient aujourd’hui, selon le ministère de l’Intérieur, près de 26000 à être restés ici. Des réfugiés, majoritairement des femmes, des enfants et adolescents, accueillis dans l’urgence, et à qui il faut désormais trouver des hébergements plus pérennes. Près de Civray, en Haute-Vienne, les chalets d’un camping ont été réquisitionnés pour accueillir plusieurs familles.

L'espoir d'un retour

Vingt-huit personnes vivent désormais ici, loin des bombes, au calme de la campagne poitevine. Et une chaine de solidarité s’est mise en place, comme avec les bénévoles du collectif alimentaire civraisien, qui se relaient quotidiennement pour leur livrer de quoi manger. Une autre association, mandatée elle par la préfecture, les aide et les accompagne pour toutes les démarches administratives, comme l’explique Nadine Neaux, accompagnatrice sociale : "Comment ouvrir un compte, avoir un numéro de sécurité sociale, une carte de séjour, des choses qui leur ouvrent des droits".

Une mobilisation touchante pour les réfugiés, qui peuvent enfin souffler un peu et essayer d’envisager plus sereinement l’avenir, même si tous ici gardent l’espoir de rentrer prochainement en Ukraine. Comme Olga Mazniak et sa famille qui ont fui Kharkiv, l’une des villes les plus meurtries par les bombardements russes : "On a très envie de retourner en Ukraine, quand il n’y aura plus de danger, mais on ne sait pas combien de temps cela va prendre, combien de temps la guerre va durer…"

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