Cet article date de plus de huit ans.

Malaise en Allemagne après des dizaines d'agressions sexuelles dans la nuit du Nouvel An

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Malaise en Allemagne après des dizaines d'agressions sexuelles dans la nuit du Nouvel An
Malaise en Allemagne après des dizaines d'agressions sexuelles dans la nuit du Nouvel An Malaise en Allemagne après des dizaines d'agressions sexuelles dans la nuit du Nouvel An (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

A Cologne, une centaine de plaintes ont été déposées pour agressions sexuelles durant la nuit du Nouvel An. Les suspects sont désignés comme des hommes d'origine arabe. L'affaire fait scandale en Allemagne.

Tout s'est passé durant la nuit du Nouvel An à Cologne. L'alcool a coulé à flots et la situation a dégénéré à proximité de la gare. Selon la police locale, des groupes de 20 à 30 hommes ivres ont agressé des dizaines de femmes.

L'une d'elle, qui était accompagnée d'une amie, dit avoir été entourée et agressée sexuellement. "Je me suis dit 'si on reste là, au milieu de cette foule, ils vont nous tuer, nous violer, et personne ne va rien remarquer'". Une centaine de plaintes ont été déposées, dont deux évoquent clairement des faits de viols.

"Scandaleux, répugnant, inacceptable"

Les suspects sont désignés comme des hommes jeunes et d'origine arabe. Outre-Rhin, l'affaire provoque un malaise général. L'extrême-droite compte profiter de ces incidents pour stigmatiser les étrangers. Un groupuscule a voulu manifester ce mercredi 6 janvier, mais le rassemblement a été interrompu dans une atmosphère électrique.

Le gouvernement affiche sa fermeté. "Le comportement des suspects est scandaleux, répugnant, inacceptable. Et cela vaut pour tous les suspects, quelle que soit leur nationalité", martèle Thomas de Mazières, ministre fédéral de l'Intérieur. Les dérapages de Cologne pourraient ne pas être isolés; des plaintes pour des faits similaires ont été déposées dans d'autres villes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.