Cet article date de plus de treize ans.

Les dirigeants de la zone euro se réunissent pour tenter d'enrayer la crise de la dette et sauver la monnaie commune.

Ce sommet qualifié de « la dernière chance », est très attendu, alors les craintes d"une propagation de la crise de la dette à l"Italie se font de plus en plus pressantes. La réunion de mercredi soir mettra fin à plusieurs jours de tractations sur les mesures à adopter, sur fonds de divergence du couple franco-allemand.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sont parvenus à un accord. (Photo : samedi 22 octobre sommet de Bruxelles) (JESCO DENZEL / BUNDESREGEIRUNG / AFP)

Ce sommet qualifié de « la dernière chance », est très attendu, alors les craintes d"une propagation de la crise de la dette à l"Italie se font de plus en plus pressantes. La réunion de mercredi soir mettra fin à plusieurs jours de tractations sur les mesures à adopter, sur fonds de divergence du couple franco-allemand.

Deux réunions sont prévues à Bruxelles. Dès 18h, les chefs d"Etat et de gouvernement des 27 pays membres de l"Union européenne doivent aborder la question de la recapitalisation des banques, afin de leur permettre d"amortir le choc d"un défaut de paiement de la Grèce. Ensuite, les dirigeants des 17 pays de la zone euro se réuniront en comité restreint, sans doute jusque très tard dans la nuit.

Les grandes lignes du menu des discussions sont d"ores et déjà connues. En premier lieu, le cas d"Athènes sera évoqué : il s"agit de convaincre les créanciers de la Grèce d"effacer une partie de sa dette, à hauteur d"environ 100 milliards d"euros. En contrepartie, la question de la recapitalisation des banques qui en ont besoin sera également abordée. L"Europe tient à tout prix à éviter une contagion de la crise à l"Italie, grâce à un renforcement du pare-feu de la zone euro.

Pour cela, les Européens ont d'abord besoin mercredi du feu vert des députés allemands qui se réunissent dans la matinée pour donner un mandat de négociation à la chancelière allemande Angela Merkel. Tôt mercredi matin, aucun accord n'avait encore été conclu malgré d'intenses négociations de la dernière heure entre experts. Plusieurs écueils doivent encore être surmontés.

Les négociations avec les banques créancières de la Grèce peinent à aboutir car ces dernières renâclent à accepter des pertes supérieures à 50%. Les détails du renforcement du Fonds de secours financier de la zone euro, principal instrument pour éviter la contagion, restent encore flous et l'Allemagne refuse qu'on force la main à la BCE pour qu'elle continue à aider l'Italie et l'Espagne.

La chine abonde le Fonds de secours de la zone euro

La Chine est prête à abonder le Fonds européen de stabilité financière (FESF) ont indiqué des diplomates européens. "La Chine est pour" abonder le Fonds en créant une entité autonome d'investissement (spin-off), a dit un diplomate sous couvert de l'anonymat. Les autres puissantes émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) n'ont "pas encore" indiqué s'ils participeraient à ce fonds, a-t-il ajouté. L'Argentine a, quant à elle, indiqué qu'elle ne participerait pas au fonds.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.