Les 18 fugitives les plus recherchées d'Europe dans une nouvelle campagne en ligne d'Europol
Dans une nouvelle campagne en ligne Europol, l'agence européenne de police criminelle, dévoile le visage des fugitifs les plus recherchés dans 21 pays européens et souligne que le crime n'a pas de genre, "Crime has no gender", car parmi eux figurent 18 femmes.
Crime de sang, fraude, blanchiment, proxénétisme : contrairement à une idée reçue, des femmes figurent parmi les criminels les plus recherchés au niveau européen. Dans la liste des 66 fugitifs européens les plus recherchés, diffusée sur le site internet d'Europol, figurent 18 femmes.
En France, la BNRF, la Brigade nationale de recherche des fugitifs, peine à interpeller une femme née en 1993 : Jessica Edosomwane. Elle est l'un des visages de cette campagne "Europol's most wanted", lancée jeudi 17 octobre par Europol dans les 21 pays membres. Jessica Edosomwane est soupçonnée de proxénétisme aggravé et de traite d’être humains entre le Nigéria et le sud de la France. En novembre 2017, elle échappe à la police et depuis, reste introuvable.
"Crime has no gender"
Le patron de la BNRF Jacques Croly, revient sur le thème de cette campagne, 'Crime has no gender', le crime n'a pas de genre. "L'attention est la même, à partir du moment où la personne est en fuite, qu'elle soit homme ou femme, elle fait l'objet de la même attention chez nous, explique Jacques Croly. En matière de fugitifs à partir du moment où l'on prend la décision de diffuser l'identité et la photographie d'une personne, c'est qu'on a besoin de témoignages."
On essaie de faire en sorte avec Europole que chaque année cette campagne soit relayée de la façon la plus efficace possible.
Jacques Croly, chef de la Brigade nationale de recherche des fugitifsà franceinfo
La photo et le profil de ces femmes les plus recherchées en ce moment et ceux de 48 criminels hommes est accessible sur le site internet d’Europol.
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