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Le mouvement de Beppe Grillo "restitue" 1,5 million d'euros à l'Etat italien

Les parlementaires du mouvement Cinq étoiles ont économisé cette somme sur leurs indemnités parlementaires.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Les parlementaires du Mouvement Cinq étoiles, le 4 juillet 2013 à Rome (Italie). (TONY GENTILE / REUTERS)

Un chèque de 1,5 millions d'euros pour l'Etat italien. Le mouvement contestataire de l'ex-comique Beppe Grillo, le Mouvement Cinq étoiles (M5S), a "restitué" jeudi 4 juillet cette somme, économisée sur les indemnités de ses propres parlementaires. Elle est destinée au Fonds d'amortissement de la dette publique.

"Aujourd'hui nous fêtons le Restitution Day (jour de la restitution). C'est la démonstration qu'on peut faire de la politique avec un salaire moins élevé que les autres. C'est un geste pour donner l'exemple", a déclaré le chef du groupe M5S à la Chambre des députés, Riccardo Nuti, avant de rejoindre ses collègues devant le Parlement avec un faux chèque géant.

"Que les autres partis suivent notre exemple"

"Nous sommes nés pour moraliser la politique, maintenant que les autres partis suivent notre exemple", a lancé le chef du groupe au Sénat, Nicola Morra. Selon lui, "si les autres faisaient comme nous, on économiserait 40 millions par an". Le Mouvement Cinq étoiles avait créé la surprise en remportant un tiers des voix aux dernières élections législatives de fin février, en fondant une grande partie de sa campagne électorale sur les coûts de la politique dans un pays où les parlementaires sont parmi les plus payés d'Europe.

Le mouvement a connu une forte poussée à partir de l'an dernier, mais a depuis subi une décrue, notamment aux dernières élections municipales où il n'a porté aucun de ses candidats au second tour dans les grandes villes. Après la décision du mouvement de l'ex-comique de refuser de s'allier avec le parti arrivé en tête, le Parti démocrate, quatre parlementaires (sur 163) ont fait défection, reprochant notamment à l'ex-comique des méthodes "autoritaires" et des déclarations à l'emporte-pièce.

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