La grève des routiers paralyse l’Italie
Bientôt plus une goutte d’essence dans les stations services, plus de produits frais dans les rayons des supermarchés, l’Italie fait face à l’un de ses plus graves crises sociales depuis les élections de 2006. Hier Fiat, l’un des plus gros employeurs du pays, a mis 22 000 ouvriers au chômage technique faute d’approvisionnement de ses usines.
Les chauffeurs routiers réclament des aides comme des allégements fiscaux par rapport à la hausse des prix du carburant. Sur le principe cela semble possible mais sur le montant, le gouvernement propose 190 millions d’aides alors que les routiers veulent aller jusqu’à 575 millions.
Cette nuit, les chauffeurs ont refusé l’ordre de réquisition pris par le gouvernement. Leur mouvement doit durer jusqu’à vendredi. Ils attendent maintenant un nouveau rendez-vous pour négocier. Sur le terrain, ils laissent passer seulement les véhicules d’urgence et les voitures de tourisme mais au compte goutte. Malgré quelques altercations avec les forces de l’ordre ou les non-grévistes, la situation est plutôt calme.
Anne-Laure Barral avec agences.
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