La Grèce doit massivement privatiser dans les années à venir pour combler sa dette et sortir de la crise
C'est un "défi majeur" après les gros efforts d'assainissement budgétaire déjà réalisés, ont
indiqué vendredi le FMI, la Commission et la Banque Centrale européennes.
Les objectifs de privatisation du pays ont été relevés à 50 milliards d'euros d'ici 2015, dont 15 milliards d'ici 2013 au lieu de 7 milliards initialement annoncé.
Cet objectif, issu d'une estimation du gouvernement grec, est "faisable" et "réaliste" a déclaré Servaas Deroose, représentant de la Commission européenne lors d'une conférence de presse à Athènes, à l'issue de la troisième inspection des finances du pays.
Ces privatisations entrent dans le cadre des réformes structurelles "nécessaires" que le pays doit "accélérer" et "étendre" pour parvenir à tenir ses objectifs, ont prévenu les représentants des trois organismes en plaidant pour un "élan décisif" de la refonte de l'économie du pays.
Ils ont cité une réforme de l'administration fiscale pour mieux lutter contre la fraude fiscale, la restructuration du secteur bancaire, et le contrôle des dépenses publiques notamment dans le secteur de la santé.
La "troïka" rassemblant les créanciers de la Grèce. a néanmoins donné un feu vert au versement en mars de la quatrième tranche du prêt de 110 milliards d'euros concédé à la Grèce en mai 2010, d'un montant de 15 milliards d'euros, au vu des progrès réalisés par le pays pour assainir ses finances publiques au cours du dernier trimestre 2010.
Feu vert au versement de 15 mds euros
L'Union Européenne et le Fonds Monétaire International ont donné vendredi leur feu vert au versement de la quatrième tranche, d'un montant de 15 milliards d'euros, du prêt de 110 milliards d'euros qu'ils ont concédé à la Grèce en mai.
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