: Vidéo Avenue de l'Europe. L'Œil de l'Européen

Partir ou rester (dans l'Union européenne) ? That is the question… une semaine avant le référendum au Royaume-Uni le 23 juin, qui remet dans l'actualité les piquantes relations entre "Rosbeefs" et "Froggies". L'occasion pour Stefan de Vries, le chroniqueur du magazine "Avenue de l'Europe", de rappeler que les Anglais, on les supporte difficilement depuis… toujours.

Même si aujourd'hui, 6 Français sur 10 souhaitent que le Royaume-Uni reste dans l'UE, Je t'aime, moi non plus, c'est la petite musique des rapports franco-britanniques. Ce mois-ci, Stefan de Vries est allé demander son sentiment à Stephen Clarke, journaliste et écrivain very British. Son dernier livre ? God save le Brexit (éd. Versilio).  

Quand De Gaulle fondait l'Europe contre l'Angleterre

Pas besoin de remonter jusqu'à Napoléon : après la Deuxième Guerre mondiale, c'est contre l'Angleterre, qu'il juge trop proche des Etats-Unis, que De Gaulle fonde l'Europe. Dans les années 60, le général s'oppose à son entrée dans la Communauté économique européenne (CEE). Ironiquement, fait remarquer Stephen Clarke, si les Anglais sortent aujourd'hui de l'Europe, ils seront objectivement plus proches des Américains… 

Les Anglais qui vivent en France redoutent le Brexit

Mais ce qui inquiète le plus l'écrivain, comme ses compatriotes installés dans l'Hexagone, c'est d'être obligé de demander la nationalité française pour rester en cas de Brexit... "Un Anglais qui doit devenir français ? Napoléon serait trop content !" L'argument ultime pour éviter ça ? Les fromages et les vins français, subventionnés par l'Union européenne ! 

Les Français ont préféré miser sur l'amitié franco-allemande, et ce sera donc leur faute "si jamais les Britanniques sortent de l'Europe. Et ça, je ne vous le pardonnerai jamais, conclut Stefan de Vries. Goodbye !"

Un reportage de Stefan de Vries, Loïc Lemoigne et Frédéric Vivès, diffusé dans "Avenue de l'Europe, le mag" le 15 juin 2016.