Royaume-Uni : Theresa May propose une période de transition de deux ans après le Brexit
Le Royaume-Uni doit quitter l'Union européenne le 29 mars 2019, deux ans après le déclenchement de la procédure de divorce.
Un vrai-faux Brexit pendant 24 mois. La Première ministre britannique a proposé à l'Union européenne, vendredi 22 septembre, une période de transition de deux ans après le Brexit, soulignant qu'un accord était "dans l'intérêt de tous".
La dirigeante, qui s'exprimait à Florence (Italie), souhaite que, durant cette période, les relations liant l'UE au Royaume-Uni resteraient en l'état, afin de pouvoir assurer une sortie de son pays de l'Union "en douceur et ordonnée".
Le Royaume-Uni continuera à participer au budget
Le Royaume-Uni doit quitter l'UE le 29 mars 2019, deux ans après le déclenchement de la procédure de divorce. Les milieux économiques du pays réclamaient une période de transition après cette date, afin d'avoir le temps de négocier un nouveau partenariat.
Theresa May a par ailleurs promis que son pays allait honorer ses engagements financiers après sa sortie de l'UE. Cela assurera qu'aucun pays ne devra "payer plus ou recevoir moins" pour le reste du budget en cours, qui s'achève en 2020, a-t-elle précisé.
La justice européenne restera valable
Sur une autre question centrale, celle des droits des citoyens européens, Theresa May a voulu rassurer. Elle a affirmé que les tribunaux britanniques devraient se référer à l'accord de sortie et "prendre en compte les jugements de la Cour de justice de l'UE" dans leurs décisions les concernant.
"Je veux intégrer notre accord [de sortie de l'UE] dans la loi britannique et m'assurer que les tribunaux britanniques s'y réfèrent directement (...) et puissent se référer aux jugements de la Cour européenne de justice", a-t-elle conclu.
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