Automobile, ferries, grossistes en poissonnerie... Ces entreprises françaises qui souffrent de la fermeture de la frontière avec le Royaume-Uni
Certains professionnels attendent de pied ferme la reprise des échanges économiques, qui doit intervenir mercredi.
Fermer la frontière avec le Royaume-Uni, comme la France l'a fait dimanche 20 décembre pour éviter la propagation d'une variante du Covid-19 qui se propage outre-Manche, c'est aussi couper le robinet de livraisons indispensables à certaines entreprises. Qui attendent avec impatience qu'il soit à nouveau autorisé d'entrer en France depuis le Royaume-Uni, ce qui sera le cas à partir de mercredi dans certains cas.
Mardi, l’usine de Toyota près de Valenciennes (Nord) a fermé ses portes car elle ne pouvait poursuivre son activité sans des pièces qui lui viennent quotidiennement du Royaume-Uni. "Ce n’est pas anodin, nais c’est un crève-cœur, confie Jean-Christophe Deville, vice-président de l’administration Toyota Onnaing. L’activité ne reprendra pas avant lundi.
De nombreuses pertes
Les grossistes de crustacés aussi craignent pour les prochains jours. Les langoustes, qui devaient s’arracher pour Noël, sont restées en Angleterre. "On devrait, en vivier, avoir 150 à 200 kilos de ces langoustes en provenance de ces eaux britanniques, et aujourd’hui malheureusement, on n’a plus que ces trois pièces", témoigne Cedric Juhel, de Distrimalo, en montrant un bac peu garni. L’entreprise affirme perdre 100 000 euros par jour.
Les syndicats de Brittany Ferries, qui assure la liaison avec l'Angleterre, sont également inquiets des conséquences de ce nouveau coup dur sur une entreprise déjà en difficulté, alors que le Brexit approche.
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