Licences de pêche : certains navires attendent toujours une autorisation britannique
Dernière ligne droite dans les négociations avec le Royaume-Uni concernant les pécheurs. Le bras de fer dure depuis près d'un an. Certains professionnels français attendent toujours leurs licences de pêche.
À 14 heures, le capitaine du Sirocco et son équipage rentrent au port de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine. Le navire vieux de 35 ans, est de moins en moins équipé à la pêche moderne. "Il faut faire beaucoup de manœuvres pour rien, on se casse le dos", souligne Victor Massu, le capitaine. L'armateur qui possède la flotte aimerait exaucer les vœux de ses matelots. "Depuis janvier, nous n'avons toujours pas eu de réponse pour savoir si on a l'autorisation ou pas de remplacer le navire ou pas", explique Loïc Escoffier.
Vers une diminution du nombre de pêcheurs
Le Royaume-Uni refuse d'accorder des licences lors des renouvellements de bateaux, par crainte de surpêche de ces navires plus modernes dans les eaux de Jersey. Pour la France, le risque est la diminution du nombre de marins bretons et normands dans cette zone. Chaque année entre 3 000 et 4 000 tonnes d'araignées sont péchées par les équipages malouins pour garnir les tables françaises, espagnoles et marocaines. Plus de la moitié de leurs prises sont effectuées au large de Jersey.
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