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Brexit : Theresa May a gardé la main sur l'agenda politique

Les députés britanniques ont adopté mercredi soir le projet de loi gouvernemental qui autorise Theresa May à lancer la procédure de sortie de l’Union européenne. Sortie gagnante de son bras de fer avec les députés, la Première ministre garde la main sur l'agenda politique.

Article rédigé par Antoine Giniaux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le projet de loi doit maintenant être examiné à la chambre des Lords, qui pourront y ajouter de nouveaux amendements avant qu’il ne revienne au parlement. (ADRIAN DENNIS / AFP)

À 494 voix contre 122, les députés britannique ont adopté mercredi 8 février dans la soirée le projet de loi gouvernemental qui autorise la Première ministre, Theresa May, à lancer la procédure de sortie de l’union européenne. La première ministre sort gagnante du bras de fer avec les députés : une victoire d’étape, certes, mais cruciale, puisqu'en faisant valider le texte par les députés, Theresa May garde la main sur l’agenda politique.

Les négociations pourraient débuter avant la fin du mois de mars

Le projet de loi doit maintenant être examiné à la chambre des Lords, qui pourront y ajouter de nouveaux amendements avant qu’il ne revienne au parlement. Le vote final n’aura pas lieu avant plusieurs semaines, mais si les débats se déroulent normalement, la Première ministre sera en mesure de lancer - comme elle l’avait promis - le début des négociations de sortie de l’Union européenne avant la fin du mois de mars.

May devra négocier avec l'Irlande, le Pays de Galles et l'Écosse

Ce sera plus précisément, et plus probablement avant le 25 mars, date anniversaire du traité de Rome pour éviter que le lancement de la procédure ne coïncide avec les 60 ans de la création de l’Union européenne. Bruxelles pourrait, disent des sources proches de la diplomatie, ne pas apprécier la plaisanterie. Dans l’intervalle, c’est avec l'Irlande, le Pays de Galles et l'Écosse que le gouvernement va devoir négocier. Le ministre écossais du Brexit réclame des accords spécifiques rapides et le Parti national écossais continue de laisser planer la menace d’un référendum sur l’indépendance.

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