Un accord a été conclu entre l'Union européenne et David Cameron ce vendredi 19 février à Bruxelles. Le Royaume-Uni a intégré l'UE en 1973, mais depuis, il est le royaume des exceptions et des dérogations.Dans les rues de Londres, la campagne a commencé. Des eurosceptiques gonflent des ballons pour inciter les Anglais à prendre le large de l'Union, pendant que les pro-Europe tractent sans relâche. Chaque camp affute ses arguments.Les conséquencesEn sortant de l'UE, la Grande-Bretagne s'exclut du marché unique européen. C'est le retour des droits de douane par exemple avec l'industrie automobile. Une voiture exportée couterait 15% de plus. Un vrai handicap. La City, la plus importante classe financière en Europe, serait également touchée.Autre conséquence possible : l'Écosse, très européenne, pourrait programmer un nouveau référendum pour rester dans l'Union, quitte à sortir du Royaume-Uni. Mais un Brexit permettrait à la Grande-Bretagne de mieux maitriser ses flux migratoires, un des arguments favoris des eurosceptiques.