Brexit : nombreuses réactions à Bruxelles
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Ce 24 juin au matin à Bruxelles, le choc et la déception étaient perceptibles au Parlement, après l'annonce du Brexit.
Les institutions sont restées ouvertes toute la nuit et des hauts fonctionnaires ont guetté les résultats qui tombaient au compte goutte. Selon Martin Schulz, président du parlement européen, "c'est une journée dramatique et triste. Nous avons préparé les deux différentes options. (...) Ce n'est pas une journée encourageante, surtout pas pour la Grande-Bretagne". Les fonctionnaires des institutions, les Britanniques d'abord qui sont près de 2 000 à y travailler, sont dévastés. "C'était mon rêve de vivre en Europe avec l'idée de liberté de mouvement, de voyager", confie Ceri Ingland, professeur d'anglais.
Un objectif : rassurer
Pour beaucoup, c'est un sentiment de gâchis, une journée bien triste. "On ne peut rien faire en dehors de l'Europe", témoigne une Bruxelloise. À 10h, Jean-Claude Junker, le président de la commission européenne convoque une réunion avec les autres dirigeants. Objectif : rassurer. C'est un marathon de réunions qui commence pour les dirigeants européens qui vont devoir improviser comment un état membre sort de l'Union.
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