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Brexit : la mise en garde d'Emmanuel Macron au Royaume-Uni

La France sera inflexible si les Britanniques choisissent de sortir de l'Union européenne, assure le ministre de l'Economie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, le 15 juin 2016 à l'Assemblée nationale. (CITIZENSIDE / YANN BOHAC / AFP)

"On est dedans ou dehors." Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, assure que la France fera preuve de fermeté à l'égard du Royaume-Uni, si les Britanniques choisissent de sortir de l'Union européenne. Et il estime que le Conseil européen devra faire de même, dans une interview publiée samedi 18 juin dans Le Monde.

Les Britanniques sont appelés aux urnes jeudi 23 juin. Mais la campagne pour le référendum reste suspendue samedi, deux jours après le meurtre de la députée pro-Union européenne Jo Cox. Les dernières enquêtes d'opinion, réalisées avant le meurtre, donnaient les partisans du Brexit en tête.

Une "sortie totale" de l'UE si le Brexit l'emporte

Le Conseil européen du 28 juin doit "lancer un ultimatum aux Britanniques sur leurs intentions et le président de la République sera très clair à cet égard", explique-t-il. "On ne peut pas, dans l'intérêt de l'UE, laisser quelque ambiguïté planer et trop de temps s'écouler. (...) Le jour après la sortie, il n'y aura plus de passeport financier pour les établissements britanniques", prévient-t-il.

Il estime que les Britanniques, s'ils souhaitent conserver un accès au marché européen, devront contribuer au budget de l'UE, comme le font la Norvège et la Suisse. En cas de refus, "ce doit être une sortie totale", insiste le ministre.

Et, même si le scrutin devait aboutir à un maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne, Emmanuel Macron souligne que le statut particulier négocié en début d'année par Londres ne devait pas être ensuite réclamé par d'autres Etats et rester exceptionnel. "Notre défi, le jour d'après, est double : éviter la contamination du 'Brexit' et relancer immédiatement la dynamique d'un projet positif pour l'Europe", poursuit-il.

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