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La Banque d'Angleterre étudie les conséquences économiques d'une éventuelle sortie de l'UE

Cette étude aurait dû rester confidentielle, mais elle a été envoyée par erreur à un journaliste du quotidien britannique "The Guardian".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le Premier ministre britannique David Cameron, lors d'un sommet européen à Riga (Lettonie) le 22 mai 2015, où il a lancé sa campagne pour des négociations visant à modifier les termes de l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE. (RUSTAM MIKAYILLI / ANADOLU AGENCY / AFP)

Si la Grande-Bretagne sortait de l'Union européenne, quelles seraient les conséquences pour son économie ? C'est sur ce scénario que planche la Banque d'Angleterre. La banque centrale britannique a révélé, vendredi 22 mai, qu'elle examinait les risques économiques que présenterait une sortie du pays de l'UE.

L'étude faite sur ce sujet par la banque centrale britannique pourrait avoir un important impact sur le débat en cours sur l'avenir des relations entre la Grande-Bretagne et l'UE. Elle aurait dû rester confidentielle, mais des éléments en ont été envoyés accidentellement par email à un journaliste du quotidien britannique The Guardian (en anglais).

"Un travail pas surprenant"

Cette révélation intervient au moment où le Premier ministre britannique David Cameron, vainqueur des élections législatives du 7 mai, lance sa campagne pour des négociations visant à modifier les termes de l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE. Il espère pouvoir présenter une série de réformes dans ce domaine aux électeurs britanniques, avant un référendum pour ou contre l'appartenance de la Grande-Bretagne à l'UE. Il a promis de l'organiser d'ici la fin de 2017.

"Il ne devrait pas être considéré comme surprenant que la Banque entreprenne un tel travail sur une politique déclarée du gouvernement, a réagi la Banque d'Angleterre. Il y a une série de questions économiques et financières qui apparaissent dans le contexte de la renégociation et du référendum national. C'est une des responsabilités de la Banque d'évaluer celles de ces questions qui relèvent de ses objectifs." 

La Banque d'Angleterre estime par ailleurs qu'il n'est "pas sensé" de discuter publiquement du sujet, mais assure qu'elle publiera d'autres indications du travail en cours "au moment approprié".

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