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L'Union européenne et Marisol Touraine en désaccord sur la pilule

La ministre de la Santé a annoncé la mise en place d'un dispositif spécifique pour limiter la prescription des pilules de 3ème et 4ème générations, sans en donner le détail. De son côté l'Union européenne estime qu'aucune indication nouvelle ne justifie de directives particulières sur ces médicaments.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, n'en a pas fini avec la pilule de 3ème et 4ème générations. Lors d'une conférence de presse à Paris, ce matin, elle a à nouveau évoqué un dispositif spécifique autour de ce médicament pour en limiter la prescription, sans en donner le détail.

Une prescription seulement en deuxième intention

La nouveauté vient plutôt du désaccord qui émerge sur ce dossier entre l'Union européenne et la ministre. En effet, cette dernière a demandé à l'UE de limiter l'usage de ces pilules en révisant leurs autorisations de mise sur le marché dans un sens restrictif.

L'idée est de demander aux médecins de
ne la prescrire qu'en deuxième intention. Ce qui devrait être déjà le cas
aujourd'hui selon les recommandations de la Haute autorité de santé qui datent
de 2009.

UE : pas de raison d'arrêter ces pilules

De son côté, l'agence européenne du médicament a annoncé dans un communiqué que les femmes n'avaient aucune raison d'arrêter de prendre ces pilules.
"Il n'y a actuellement aucune nouvelle preuve suggérant un changement dans
le profil de sécurité connu des pilules combinées commercialisées actuellement.
Il n'y a de ce fait aucune raison que les femmes arrêtent leur
contraception", peut-on lire dans ce communiqué.

 

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