L'avenir de la Serbie est dans l'Union européenne, "nulle part ailleurs", insiste Emmanuel Macron
L'avenir de la Serbie est "au sein de l'Union européenne et nulle part ailleurs", a déclaré Emmanuel Macron aux côtés de son homologue serbe, Aleksandar Vucic, lundi 8 avril à l'Elysée. "La Serbie ne doit pas douter" de cela, "quelles que soient les blessures du passé récent". "Aucune vicissitude ne doit nous faire douter de ce chemin", a insisté le chef de l'Etat.
La Serbie, qui négocie son adhésion à l'UE, a condamné l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Elle refuse néanmoins de se joindre aux sanctions imposées par l'Occident à la Russie, et garde des relations privilégiées avec ce pays. "Il est important que la Serbie continue de concrétiser ce choix [européen], notamment par un plus grand alignement sur nos décisions de politique étrangère", a souligné Emmanuel Macron. "Ce choix, il faut aussi le conforter en poursuivant, en accélérant les réformes relatives au renforcement de l'Etat de droit, de l'indépendance, de la justice, du pluralisme des médias", a-t-il ajouté.
Le président de la République a également appelé le Kosovo et la Serbie à faire "chacun sa part du chemin", et à "aller plus loin" sur la voie de la normalisation. Après une guerre sanglante puis la déclaration d'indépendance du Kosovo, Pristina et Belgrade ont aussi fini par s'engager, en 2011, dans un dialogue sous l'égide de l'UE, qui vise à normaliser leurs relations. Les tensions restent toutefois nombreuses entre les deux pays.
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