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Jour d'élections aux Pays-Bas : un libéral favori

Près de 12 millions de Néerlandais sont appelés aux urnes aujourd'hui, pour des élections législatives anticipées... où les libéraux sont donnés favoris. _ Mais aucun des 18 partis en lice ne peut espérer gouverner seul. Une coalition est donc inévitable.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Un libéral donné gagnant... mais la coalition sera inévitable. Avant même que les bureaux de vote ne ferment, aux Pays-Bas, l'issue semble à peu près connue. Du moins dans ses grandes lignes.

Si l'on en croit le dernier sondage, publié hier, le Parti libéral (VVD) arriverait en tête des élections législatives, et emporterait 34 des 150 sièges du Parlement (contre 21 actuellement). Devant les travaillistes du PvdA, crédités de 30 sièges (contre 33 aujourd'hui). Les chrétiens-démocrates (CDA), au pouvoir depuis huit ans, n'arrivent qu'en troisième position, avec 24 sièges contre 41 dans le Parlement sortant.

Quant au Parti de la liberté (PVV, anti-immigration) du populiste Geert Wilders, il semble en perte de vitesse, crédité quand même de 18 sièges.

Plus le résultat sera serré, plus les tractations pour former un gouvernement de coalition s'annonceront longues. “Il sera très difficile de former un gouvernement avec trois ou quatre partis, qu'il faudra trouver à droite comme à gauche.
Ce serait très surprenant si nous pouvions avoir un gouvernement avant deux mois”, estime ainsi l'institut de sondage Maurice de Hond.

Cela dit, le libéral Mark Rutte, s'il est élu, s'est engagé à mettre en place une coalition d'ici le 1er juillet. Il a axé sa campagne sur la nécessité de réduire le déficit budgétaire. Et a promis de former un gouvernement plus resserré, de réduire
de moitié la contribution néerlandaise à l'Union européenne et
de limiter les allocations aux immigrés.

Il lui faudra aussi soutenir la reprise dans la cinquième économie de la zone euro. Les Pays-Bas sont sortis de la récession au deuxième semestre 2009 mais la croissance est restée timide au premier trimestre 2010, avec 0,2%.