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Grèce : le désarroi de la jeunesse
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Une équipe de France 2 est allée à la rencontre d'Alkistis Nicolaidis, une jeune grecque au chômage.
En attendant le vote du parlement sur le nouveau plan d'aide à la Grèce ce mercredi 15 juillet, Alexis Tsipras doit faire face à la contestation de ses jeunes électeurs. Ces derniers ne cachent pas leur déception face à la solution imposée par Bruxelles.
Alkistis Nicolaidis a trente ans, et comme trois quarts des jeunes grecs, elle est retournée vivre chez ses parents. Pour elle, tout avait pourtant bien commencé. Diplômée de l'université, puis embauchée dans une société de conseil, la crise grecque l'a déboussolée. "J'ai l'impression que je ne quitterai jamais cette maison, ou alors si je pars, ce sera à l'étranger", confie au micro de France 2 la jeune femme.
"Non" à l'austérité
Aujourd'hui, Alkistis ne vit que de petits boulots et de l'aide de sa mère, elle aussi au chômage. "Heureusement qu'on a encore des amis pour nous prêter un peu d'argent, mais moi je vends tout ce que je peux", explique Evi Nicolaidis.
Il y a dix jours, comme plus de 80% des jeunes grecs, Alkistis a voté "non" au référendum. Pas contre l'Europe, mais contre l'austérité. Depuis, elle manifeste régulièrement et évoque une trahison du Premier ministre : "On nous vole nos rêves, je ne sais même pas si je pourrais un jour fonder une famille".
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