Fusillade de Munich : une folie meurtrière de type "amok"
Amok, c’est un mot qui a été introduit dans la langue allemande par un livre de Stefan Zweig. Il vient de la langue malaisienne et il signifie littéralement la fièvre et par extension, la rage incontrôlable de quelqu’un qui cherche à tuer le plus de monde possible avant de mourir. Lors du crash de la Germanwings, il y a eu amok de la part du pilote, un mot qui revient régulièrement à la une ici. L’Allemagne est, après les Etats Unis, le pays le plus frappé. On se souvient des tueries d’Erfurt en avril 2002 ou de Winnenden en mars 2009, des élèves avaient ouvert le feu dans leur ancien lycée avant de se suicider.
Quatre cents amoks chaque année
Selon un travail de l’université de l’université de Cologne, il y a quatre cents actions violentes répertoriées en moyenne chaque année comme amok. Des coups de folie moins meurtriers qu’à Munich mais des attentats comme ceux de Nice ou de Würtzburg donnent envie à ces personnalités fragiles et influençables de mettre le doigt sur la gâchette.
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