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En Géorgie, les choses bougent (un peu)

Le retrait des troupes russes, après une journée de confusion hier, aurait commencé. Russes et Géorgiens ont échangé des prisonniers, mais Moscou a symboliquement fermé une partie de ses frontières.
Article rédigé par franceinfo
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Après la confusion, et un peu de désinformation (des deux côtés), place à un peu d'action. Certes, après de nombreux jours d'affrontements très violents, la situation n'évolue pas encore de manière spectaculaire en Géorgie, mais plusieurs signes aperçus ce matin sur le terrain attestent d'un changement.

Hier, Tbilissi avait assuré que le retrait promis des troupes russes n'avait pas lieu. Une version confirmée dans la soirée par un responsable de défense américain.
Ce matin, et il s'agit pour le moment de la seule information valide, on a pu observer le mouvement de deux petits convois militaires russes (douze véhicules), venant de la base géorgienne de Teklati, se dirigeant vers le territoire séparatiste d'Abkhazie.
Un déplacement très symbolique, qui pourrait néanmoins signifier une amorce de retrait.

"Le retrait des forces russes a déjà commencé, bien sûr il faut
attendre quelques jours pour réaliser ce plan (de paix) en six
points", a dit ce matin Dmitri Rogozine, représentant de la Russie auprès de
l'Otan, avant l'ouverture d'une réunion extraordinaire
de l'Alliance à Bruxelles.

Autre symbole, celui-ci moins synonyme de "réchauffement" des rapports, la fermeture partielle des frontières de la Russie avec la Géorgie et l'Azerbaïdjan, officiellement pour empêcher l'entrée de "terroristes étrangers" sur son territoire. Le décret prévoit qu'une partie de la frontière restera
ouverte, le long de la province séparatiste géorgienne
d'Abkhazie, qui borde la mer Noire.

Enfin, Russe et Géorgiens auraient échangé des prisonniers ce matin à Igoïeti, un
village distant d'une trentaine de kilomètres de Tbilissi.
_ Des hélicoptères sont arrivés du côté russe, apportant treize Géorgiens.
Deux d'entre eux semblaient être blessés. Ils ont été échangés contre cinq
Russes. e, apportant treize Géorgiens.
Deux d'entre eux semblaient être blessés. Ils ont été échangés contre cinq
Russes.

Matteu Maestracci avec agences

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