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Elections européennes : Désir et Peillon têtes de liste PS

Le Parti Socialiste a adopté samedi ses listes pour les élections européennes de mai 2014, un scrutin qui s'annonce difficile. Harlem Désir, premier secrétaire du parti, et Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, seront têtes de liste. Les listes socialistes doivent être soumises au vote des militants le 21 novembre avant d'être définitivement validées début décembre. 
Article rédigé par Juliette Deborde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Harlem Désir, Vincent Peillon, mais aussi les eurodéputés Gilles Pargneaux, Isabelle Thomas et Catherine Trautmann : le PS a dévoilé samedi ses têtes de listes aux élections européennes pour les sept circonscriptions de la Métropole.  

Les listes ont été adoptées à 80% des voix par le Conseil national du PS, réuni à l'Assemblée nationale. Elles seront confirmées par le vote des militants la semaine prochaine (21 novembre), puis validées le 7 décembre.

Premier parti à dévoiler ses candidats

Sans surprise, c'est Harlem Désir, premier secrétaire du PS, qui briguera la tête de liste de l'Ile-de-France. Vincent Peillon, ministre de l'Education, d'abord présenti pour être numéro 2 dans la circonscription Sud-Est (Corse, PACA, Rhône-Alpes) pour des raisons de parité, est finalement tête de liste. 

Le PS est le premier parti à rendre public ses listes pour les élections européennes qui auront lieu en mai 2014, deux mois après les municipales. "C'est important d'investir nos candidats le plus vite possible" , avait souligné cette semaine Christophe Borgel, responsable des élections au PS.

Un scrutin à l'issue incertaine

En marge de la réunion, Harlem Désir a plaidé pour une nouvelle majorité au Parlement européen : "C'est la droite qui dirige l'Europe depuis des années et qui a imposé des politiques qui ont aggravé la crise avec l'austérité" , a déclaré le premier secrétaire.

Mais la montée de l'euroscepticisme, qui profite aux partis d'extrême-droite en Europe et au Front national dans l'Hexagone, pourrait mettre en péril les ambitions du PS. Claude Bartolone, président socialiste de l'Assemblée nationale, mettait en garde récemment contre la probabilité d'un "scénario catastrophe" . 

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