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Déficits : François Hollande se rebiffe face aux exigences de Bruxelles

Alors que la Commission européenne a formulé ce mercredi une série de nouvelles "recommandations", exigeant notamment toute une série de réformes, le président de la République a affiché une certaine fermeté : "La Commission européenne n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire".
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

A Bruxelles qui rentre dans le détail des réformes que doit faire Paris et de leur calendrier, François Hollande a répondu avec un certain agacement : "La Commission européenne n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire. Elle a simplement à dire que la France doit rétablir ses comptes publics ", a affirmé le président de la République au cours de son déplacement dans l'Aveyron.

Et il a insisté : "Pour ce qui concerne les réformes structurelles, notamment la réformes des retraites, c'est à nous et à nous seuls de dire quel sera le bon chemin pour  atteindre l'objectif".

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Des déclarations saluées notamment par le Parti socialiste. Ainsi son porte-parole  David Assouline a renchéri : "La France est souveraine pour décider des réformes et d'en apprécier les contenus avec son Parlement et son gouvernement, et compte qu'on la respecte
pleinement".

"De la communication" (Jean-Claude Mailly)

Mais les déclarations de
François Hollande n'ont pas convaincu le secrétaire général de FO. Jean-Claude
Mailly estime qu'il s'agit là de "communication". "Ce n'est pas
un hasard si le gouvernement dit qu'il faut que cet automne on ait bouclé le
dossier des retraites,  c'est aussi pour
répondreà ce que demande
Bruxelles. La Commission européenne écrit la partition et le gouvernement est
chargé de la jouer".

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