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Déficit : la France se félicite du sursis accordé par Bruxelles

François Hollande a salué le sursis de deux ans accordé par Bruxelles pour atteindre ses objectifs de réduction des déficits publics. En déplacement dans le Doubs, le président de la République s'est toutefois engagé à ne pas abuser de cette liberté.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Charles Platiau Reuters)

Un ballon d'oxygène pour le gouvernement français. Avec le
report de deux ans de l'obligation de ramener le déficit public à 3% du PIB
, la
Commission européenne offre du temps à la France et évite, notamment, un coup
de frein trop dur pour limiter ses dépenses publiques.

Le ministre de l'Économie et des finances, Pierre Moscovici –
qui accompagne François Hollande dans un déplacement dans le Doubs, n'a pas
manqué de saluer cette décision :

"Nous avons un peu
de temps maintenant pour conduire les réformes nécessaires et pour soutenir la
croissance."

Selon Pierre Moscovici, "ce
sont les thèses françaises qui ont été entendues. Dans l'équilibre entre la
réduction des déficits et le soutien à la croissance, c'est désormais le
soutien à la croissance qui l'emporte."

L'économie budgétaire doit rester "un principe"

François
Hollande ne dit pas autre chose quand il déclare devant des responsables et des
élus locaux que la Commission "vient consacrer ce
que la France a demandé depuis un an : qu'on mette la croissance au premier
rang de nos priorités".

Pour le président de la
République, l'économie budgétaire doit toutefois rester* "un principe"

  • même si cette liberté va permettre à la France "de faire des réformes
    structurelles indispensables pour la croissance"
    (comme la formation
    professionnelle, l'innovation, l'investissement et la réforme des retraites).

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