Biélorussie : "Il faut paralyser autant que faire se peut ce pays", affirme le député Jean-Louis Bourlanges
Trois jours après le détournement d'un avion par les autorités biélorusses, le président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale estime qu'il faut "généraliser et durcir les sanctions contre le personnel dirigeant".
Alors que l'Union européenne a décidé, lundi 24 mai, de fermer son espace aérien à la Biélorussie pour protester contre le détournement d'un avion vers Minsk, Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale estime, mercredi sur France Inter qu'"Il faut paralyser autant que faire se peut" le régime d'Alexandre Loukachenko.
"Fermeté et rapidité" de l'Union européenne
Le député Modem rappelle que la Biélorussie "est un état souverain, on ne va pas lui faire la guerre, mais les sanctions doivent être efficaces. Ce n'est pas l'habitude des sanctions, qui sont rarement efficaces. Ce qui me frappe, c'est la fermeté et la rapidité de l'Union européenne. C'est quelque chose de nouveau et de bienvenu".
Sanctions contre la #Biélorussie - @JLBourlanges : "Ce qui me frappe, c'est la rapidité, la fermeté de la réaction de l'Union européenne, c'est quelque chose de nouveau et de bienvenu" #le79inter pic.twitter.com/Z19fpcLJW3
— France Inter (@franceinter) May 26, 2021
Pour Jean-Louis Bourlanges le déroutage d'un avion vers la capitale Biélorusse et l'arrestation du journaliste et opposant Roman Protassevitch et de sa compagne, qui étaient à bord, est une "attaque caractérisée à l'Union européenne" : "c'était un avion d'une ligne européenne, assurant une liaison entre deux capitales européennes. L'otage en question bénéficiait d'un droit d'asile par un état de l'Union européenne".
"Il faut absolument que le président Loukachenko rende les deux otages qu'il a incarcérés et torturés".
Jean-Louis Bourlanges, député Modemà France Inter
Le président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée Nationale juge la réaction des Européens "insuffisante". Il salue toutefois un changement d'attitude, avec "l'idée que ça suffisait, qu'on en avait assez d'être des ours en peluche face aux ours polaires qui nous menacent et nous agressent."
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Jean-Louis Bourlanges affirme qu'il faut "généraliser et durcir les sanctions contre le personnel dirigeant" de la Biélorussie : "Il faut que les dirigeants et leurs familles soient mis en cause dans leurs avoirs, dans leurs mouvements, dans leur capacité à se déplacer, et s'ils viennent sur le territoire de l'Union européenne, dans leurs libertés."
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