Cet article date de plus de huit ans.

Des bijoux en or cachés dans le double fond d'une tasse retrouvée à Auschwitz

Une bague et une chaîne en or ont été découvertes, lors des travaux de conservation sur l'un des milliers d'objets exposésau musée du site polonais.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Une bague en or cachée dans le double fond d'une tasse découverte dans le musée d'Auschwitz-Birkenau (Pologne) le 12 mai 2016. (? HANDOUT . / REUTERS / X80001)

Ces bijoux ont été cachées il y a plus de 70 ans par un prisonnier de l'ancien camp de concentration et d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau en Pologne. Une bague et une chaîne en or ont été découvertes dans le double fond d'une tasse en métal émaillé, lors des travaux de conservation sur l'un des milliers d'objets exposés sur le site. Le musée l'a annoncé jeudi 19 mai. 

"De telles découvertes arrivent mais celle-ci est unique à cause de la façon dont les bijoux ont été cachés", a déclaré un porte-parole du musée. "Nous n'avons pas vérifié les milliers d'ustensiles de cuisine (...) mais nous avons réussi à trouver ces objets précieux à cause de la dégradation du double fond qui s'est séparé tout seul de la tasse." La chaîne, enveloppée dans un morceau de tissu était posée à côté de la bague.

  (BARTOSZ SIEDLIK / AFP)

Impossible d'identifier le propriétaire

L'identification du propriétaire est impossible, selon le porte-parole du musée. Mais celui-ci estime cependant que cette personne avait cru aux mensonges des Allemands. Beaucoup de gens emportaient avec eux des objets précieux car les geôliers "leur promettaient la réinstallation et une vie nouvelle", a-t-il expliqué. A leur arrivée au camp, ces objets étaient volés et leurs propriétaires envoyés à la mort. Le fait d'avoir caché les objets prouve que cette personne était consciente de ce que faisaient les Allemands et "on peut voir sa peur". D'autre part "on peut voir l'espoir d'une personne qui a caché ses bijoux" pour l'avenir.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.