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Vidéo Tests de dépistage du Covid-19 : comment ça se passe en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie ?

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Temps de lecture : 3min
Article rédigé par Gérald Roux - Antoine Deiana
Radio France

Face à l'engorgement des laboratoires en France, Olivier Véran a demandé une priorisation dans les tests de dépistage du Covid-19. Et chez nos voisins, comment ça se passe ? Quelle est la stratégie adoptée au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie ? La Cellule Vrai du Faux vous explique.

Face à l'engorgement des laboratoires d'analyses biologiques et au temps d'attente pour se faire dépister qui s'allonge, le ministre de la Santé Olivier Véran estime qu’il faut donner la priorité à certaines personnes dans le dépistage du coronavirus. Qu'en est-il de la politique de dépistage au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie ?

Au Royaume-Uni, un dépistage très massif

Le gouvernement britannique a annoncé un dépistage à grande échelle. Actuellement, le Royaume-Uni effectue aux alentours de 170 000 tests par jour. Le Premier ministre Boris Johnson a annoncé le 17 juillet dernier l'objectif de 500 000 tests par jours d'ici octobre. Le gouvernement britannique compte aussi beaucoup sur les tests rapides salivaires expérimentés à Southampton et dans la banlieue de Manchester.

Mais depuis début septembre, de nombreux laboratoires sont congestionnés et les autorités commencent à rationner les accès aux tests.

En Allemagne, les laboratoires débordés 

Le pays a été cité en exemple pour ses dépistages massifs au début de la pandémie, au printemps 2020, quand la France avait le plus grand mal à mettre en place quelques milliers de tests. Fin août, un million de tests ont été pratiqués  en une semaine, en Allemagne, soit deux fois plus qu'au printemps.

Les tests étaient jusque-là obligatoires et gratuits pour les personnes qui revenaient de zones à risque, et gratuits pour toute personne revenant de l'étranger. Mais en Allemagne comme ailleurs, les laboratoires atteignent la limite de leurs capacités et demandent une sélection. Le gouvernement a donc annoncé la fin prochaine de cette gratuité des tests pour les personnes revenant de l'étranger ainsi que la fin de l'obligation de test pour les personnes rentrant de zones à risque.

Les tests restent malgré tout gratuits dès qu'il y a "un risque", c'est-à-dire des symptômes, des cas contacts, pour les personnes vulnérables, les soignants ou encore les habitants de zones fortement infectées. 

En Italie, l’espoir des tests rapides

Dans ce pays meurtri très tôt par la pandémie, un nouveau décret oblige les gens à faire un test quand ils reviennent de 16 pays jugés à risque. A la fin du mois d’août, l’Italie a effectué un nombre record de tests dans le pays (près de 100 000) sur une seule journée.  

A présent, l'Italie place ses espoirs dans les tests rapides qui ont déjà été utilisés à l'aéroport de Rome Fiumicino à la fin de l'été pour les voyageurs revenant de zones à risque. Les résultats arrivent au bout d'une demi-heure, mais les Italiens se posent des questions au sujet de leur fiabilité. Malgré cela, les autorités envisagent de les étendre dans les écoles pour tester les enfants rapidement.  

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