Énergies : l'Allemagne est partagée entre le charbon et le nucléaire
Le climat et l'environnement seront au cœur du scrutin qui désignera le nouveau chancelier allemand, le dimanche 26 septembre. L'Allemagne qui met ses centrales nucléaires à l'arrêt après la catastrophe de Fukushima, au Japon.
Depuis dix ans, c'est une démolition méthodique qui frappe les tours de refroidissement des centrales nucléaires allemandes. Les travaux de démantèlement des réacteurs sont toujours en cours. À Philippsburg, beaucoup d'habitants sont amers. "Des Français continuent le nucléaire, pourquoi ne pas faire comme eux ?" s'interroge un quidam.
Une destruction précipitée ?
Pendant trente ans, la centrale a fait la fortune de la ville, qui a multiplié les investissements. De quoi faire passer au second plan le risque d'explosion, invoqué par les anti-nucléaires après Fukushima pour justifier la fermeture des centrales. "On aurait pu réfléchir aux conséquences, avant de débrancher tout de suite", déplore Dieter Day, adjoint aux Finances de la mairie de Philippsburg. La solution, pour compenser le nucléaire, ça devait être les énergies renouvelables. Elles sont aujourd'hui à l'origine d'un tiers de l'électricité produite en Allemagne. Alors le pays continue d'exploiter de gigantesques mines de charbon.
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