Aide à la Grèce : les dirigeants de la zone euro sont parvenus à un accord
Ce nouveau plan d'aide à la Grèce s'élève à 158 milliards d'euros, dont 109 milliards d'euros de prêts qui viendront de l'Europe et du Fonds monétaire international, le reste provenant d'une contribution du secteur privé créancier de la Grèce.
_ Sur un plus long terme, les banques s'engagent à verser 135 milliards d'euros sur 30 ans.
L'accord prévoit
- la baisse des taux d'intérêts de 4,5% à 3,5%,
-
l'allongement de la durée de remboursement des prêts accordés, de 7 ans et demi à 15 ans au minimum, voire à 30 ans, pour la Grèce mais aussi l'Irlande et le Portugal.
Les dirigeants de la zone euro ont fait preuve d'un "engagement déterminé" en faveur de la Grèce lors de leur sommet, a
affirmé Nicolas Sarkozy à l'issue de 7 heures de discussions.
_ "Nous avons décidé de soutenir la Grèce en tant que membre de l'euro et de la zone euro. C'est un engagement déterminé", a-t-il déclaré à après le sommet._ Mais attention, dit Nicolas Sarkozy, ces mesures sont exceptionnelles : "ce que nous faisons pour la Grèce, nous ne le ferons pour aucun autre pays de la zone euro".
Suite à l'adoption de ce plan, le premier minstre grec Georges Papandréou a affirmé que "les mesures adoptées garantissent les besoins de financement de la Grèce jusqu'en 2020 ". Il assure également que la dette grecque sera réduite de 26 milliards d'euros d'ici fin 2014.
L'Eurogroup a également décidé de créer l'amorce d'un fonds monétaire européen, a annoncé Nicolas Sarkozy.
_ "Avant la fin de l'été, nous ferons des propositions. (...) Notre ambition est de saisir l'occasion de la crise grecque pour faire un saut qualitatif dans la gouvernance de la zone euro", a-t-il ajouté sans donner de détails.Clara Beaudoux, avec agences
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