À Athènes, la solidarité s'organise
Se soigner est devenu un luxe dans la capitale grecque. La mairie a ouvert un dispensaire géré par des bénévoles où des médicaments sont distribués aux plus démunis.
Depuis que sa société a fermé, cet ancien chef d'entreprise n'a pas eu d'autre choix que de venir au dispensaire installé à Athènes. Consultation ou médicaments, on lui offre ce que l'État ne peut plus lui donner. "Il n'y a plus d'argent, ni pour la sécurité sociale ni pour l'éducation. Tout l'argent part pour les banques et la dette", commente Chrystos Vassiliades.
Le terrain bientôt vendu ?
Construit il y a quatre ans, le dispensaire est ouvert six jours sur sept. Ces derniers mois, le nombre de personnes prises en charge est en hausse de 25 %. "Il y a beaucoup de gens qui viennent ici, prêts à s'évanouir de faim. La plupart d'entre eux vivent avec 100 euros par mois", témoigne Eleftheria Karani, bénévole. Au total, 260 volontaires se relaient pour assurer l'accueil. Tout ici fonctionne grâce aux dons, à commencer par les médicaments qui parfois viennent de l'autre bout de l'Europe.
Un psychologue vient deux demi-journées par semaine. "Un devoir", pour lui. Mais le dispensaire est construit sur un terrain militaire que l'État s'apprête à vendre.
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