Être le sauveur de la Syrie, "un devoir" pour Bachar al-Assad
L'interview a été réalisée samedi à Damas par le directeur adjoint d'El País, David Alandete, et publiée dimanche sur le site internet du quotidien. On y voit un Bachar al-Assad apparemment serein mais ferme, dénonçant l'attitude de certains pays. En premier lieu: la Turquie, le Qatar ou l'Arabie Saoudite. D'après Bachar al-Assad," il y aurait 80 pays qui soutiennent les terroristes de différentes façons ". En revanche, il salue l'implication de la Russie et de l'Iran dans le conflit syrien. "Sans aucun doute, le soutien russe et iranien a été essentiel " pour la survie de son régime.
"Le pouvoir ne m'intéresse pas"
Le Président syrien "espère que dans 10 ans il aura été capable de sauver la Syrie ". Il estime que c'est "la tâche qu'il doit remplir actuellement et son devoir ". Mais il ne sait pas s'il sera toujours Président car, selon lui, "ce n'est pas le pouvoir qui [l]'intéresse ", et c'est le peuple syrien qui devra en décider.
Bachar al-Assad se dit également triste devant le drame des réfugiés et il espère qu'ils pourront un jour revenir dans leur pays. Pour stopper le flux de réfugiés, il demande notamment à l'Europe de "lever l'embargo qui pèse sur le peuple syrien " et à la Turquie, de "cesser d'envoyer des terroristes en Syrie".
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